Bouguerra Soltani « Les réformes de Bouteflika sont purement administrative et n’ont pas retenu les leçons de janvier 2011 »

Bouguerra Soltani « Les réformes de Bouteflika sont purement administrative et n’ont pas retenu les leçons de janvier 2011 »
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Le président du MSP, Bouguerra Soltani a accusé son partenaire de l’alliance présidentielle de « vider les projets de la réforme politique de leurs contenus, et a décrit les réformes du président Bouteflika comme étant « purement administratives ».

Soltani a indiqué lors d’un court entretien à El Khabar, sur la position changeante du mouvement au sujet des réformes, les saluant au début puis émettant des réserves et les refusant, que son parti avait soumis un mémorandum à l’instance dirigée par Abdelkader Bensalah, « contenant notre vision des réformes accompagnés de six documents sur les bases des projets de lois régissant la vie politique, principalement l’appel a l’ouverture et consacrer plus de libertés et l’application du principe de séparation des pouvoirs, et la garantie de la transparence des élections etc. ». « Nous pensions que la première partie des projets des réformes allait être enrichie positivement, élargies et approfondies, après la publication de la première mouture »a déclaré Soltani. Mais ce la n’a pas été le cas selon lui, à cause du FLN et du RND, accusés de s’opposer à toute modification des projet de loi, ce qui signifie pour le MSP, empêcher toutes les propositions qui réclament plus de libertés et de démocratie. Et a précisé au sujet des critiques sur le FLN et le RND que « devant cette situation nous nous sommes abstenus de voter sur la première partie, pour faire passer le message que le mouvement n’était pas satisfait du bas niveau des réformes, mais lorsque la majorité a continué a exercer son influence nous avons décidé de voter contre tous les prochains projets, et de les rejeter en bloc parce qu’ils ont déviés de le cours ». Le président du mouvement a vivement critiqué les réformes du président Bouteflika, qu’il décrit comme « administratives et non politique », parce qu’elles ne tiennent pas compte des changements que traversent la région arabe, et n’ont pas pris compte de la levée de l’état d’urgence et le succès de la réconciliation nationale, et n’ont pas tirées les enseignements des événements du 4 janvier 2011, ces troubles ont été traités socialement sans que cela ne soit accompagné de solutions politiques pour empêcher que ces troubles sociaux ne se répètent, et c’est pour cela que nous avons critiqué la méthode des réformes et avons appelés à la nécessité de réviser la constitution pour mettre fin aux phases transitoires et dessiner le futur politique de l’Algérie cinquante ans après l’indépendance ».