Bougherra : «Rater le match de la Libye n’est pas la fin du monde»

Bougherra : «Rater le match de la Libye n’est pas la fin du monde»

De retour à Doha, après quelques jours passés chez lui en France, Madjid Bougherra a accepté de répondre à nos questions et de nous parler de cette opération qu’il a subie et qui le privera presque, à coup sûr, du match face à la Libye.

Quelles sont vos nouvelles après l’intervention que vous avez subie récemment au ménisque ?

Je viens tout juste d’arriver à Doha. Pour l’instant, j’observe une période de cicatrisation. Je commence à marcher petit à petit, en attendant d’entamer la rééducation.

Vous entamez quand la rééducation ?

Dès ce soir Incha Allah. Je la ferai ici, avec mon club de Lakhouiya, au centre médical d’Aspetar.

Pour combien de temps ?

Entre quatre à six semaines. Mais bon, ça dépend surtout du corps du joueur. On verra en ce qui me concerne.

Donc, on peut d’ores et déjà dire que vous êtes forfait pour le match aller face à la Libye.

Vous savez, rien n’est impossible. Mon objectif à l’heure actuelle est de me remettre vite sur pieds et en finir avec cette blessure. Si, d’ici-là, je serai prêt à jouer, c’est bien, au cas contraire, ça ne sera pas la fin du monde. L’essentiel est que le coach est au courant et pour tout vous dire, ça ne sert à rien de prendre des risques inutiles pour l’EN.

Votre club ralliera la capitale française, Paris, prochainement pour un stage de préparation. Allez-vous faire le voyage avec le groupe ?

Oui, à partir du 22 août on ira à Paris. Maintenant, je ne sais pas si je partirai ou pas avec le groupe. Pour l’instant, je commence doucement ma rééducation et on verra. C’est vrai qu’il fait chaud ici, mais on peut quand même travailler.

Etes-vous en contact avec le sélectionneur national ?

A vrai dire, après mon opération, j’ai coupé mon téléphone pour avoir un peu de sérénité et me concentrer.

Et le Ramadhan au Qatar, comment ça se passe ?

Bien, j’ai assez bien profité avec ma famille en France lors de ces 10 premiers jours. Là, maintenant, j’enchaîne ici au Qatar. Ici, c’est un peu comme au bled, El Hamdouli Allah. En tout cas, je souhaite un bon Ramadhan à tous les Algériens.