Bougherra-Miller le clash !

Bougherra-Miller le clash !

Ils en sont arrivés aux mains vendredi à l’entraînement

L’attaquant des Glasgow Rangers, Kenny Miller, a confirmé, par les actes, son hostilité envers son coéquipier Madjid Bougherra. Après avoir critiqué le défenseur algérien dans les colonnes du Herald Glasgow, il l’a ouvertement provoqué durant la séance d’entraînement de vendredi passé à Murray Park, le centre d’entraînement des Glasgow Rangers. Suite à un duel banal comme on en voit très souvent lors des séances d’entraînement, surtout en Grande-Bretagne où le physique prime sur la technique, Bougherra a taclé Miller.

En se relevant, ce dernier a fait un commentaire très agressif, allant même jusqu’à verser dans l’insulte. Voyant que son interlocuteur a dépassé les limites de la bienséance, Bougherra a réagi à son tour et les deux hommes allaient en venir aux mains. Leurs coéquipiers se sont alors vite interposés pour les séparer. L’incident a été vite clos et la séance d’entraînement a repris.

The Herald, encore une fois

Alors que le staff technique et la majorité des joueurs n’ont pas voulu ébruiter ce qu’ils considéraient comme un simple incident d’entraînement, le journal écossais The Herald Glasgow a rapporté l’accrochage. Visiblement, c’est Kenny Miller qui a vendu la mèche. La thèse est d’autant plus plausible que c’est dans ce même journal que Miller avait vertement critiqué Bougherra la semaine passée, lui reprochant le retard pris pour retourner à Glasgow, après les matches der qualification en Coupe du monde. De là à dire que l’attaquant écossais y a des affinités, voire des «partisans» dans sa guerre déclarée contre le «Magic», il y a un pas qu’on franchira allègrement.

Miller parle au lieu de marquer

Encore une fois, Kenny Miller cherche à faire diversion. Stérile en attaque, il remplit très peu son rôle d’attaquant. D’ailleurs, il n’avait même pas été titularisé lors du dernier match de championnat face à Aberdeen. C’est dire son poids au sein de l’équipe. Alors, à défaut de s’exprimer sur le terrain, il s’exprime dans les journaux. A défaut de parler avec ses jambes, il parle avec ses mains. C’est connu : le recours à la défense est la marque des faibles.

F. A-S.