Bougherra : «La qualif’ dès dimanche, ce sera mon plus beau cadeau d’anniversaire»

Bougherra : «La qualif’ dès dimanche, ce sera mon plus beau cadeau d’anniversaire»

Vous avez dû faire l’impasse sur le derby Celtic-Glasgow de ce week-end en raison d’une forte grippe, comment vous sentez-vous depuis ?

Je me sens encore faible. La fatigue est encore là. Je n’ai pas encore complètement récupéré à 100%. Du coup, j’essaye du mieux que je peux de récupérer toutes mes forces. Je pense que ceci reste possible, dès lors que j’ai encore du temps devant moi.



Pensez-vous être en mesure de tenir votre place dimanche ?

Oui, bien sûr ! Comme je te l’ai dit à l’instant, je pense disposer de suffisamment de temps pour me préparer en conséquence. C’est un match très important que je ne veux en aucun cas rater. Je commence déjà à bouillonner de l’intérieur (rires).

On vous sent très excité à l’idée de prendre part à ce match ?

Je le suis, en effet ! Allez poser la question aux copains, ils vous diront tous la même chose. C’est un match capital. Il y a de la pression autour, c’est vrai. Mais c’est ça qui le rend encore plus excitent, à mon avis.

Le match pourrait aussi se révéler déterminant dans ces qualifications au Mondial, vous savez très bien que si les Egyptiens perdent et que vous gagnez, la qualif’ est assurée…

Je ne me concentre pas sur ce match. Je préfère le zapper. Ne me demandez pas si je vais le regarder à la télé, car je ne le ferai pas. Je n’ai pas envie d’en rajouter une pression supplémentaire. Je préfère plutôt rester dans mon match. On jouera le lendemain le Rwanda et c’est sur ce match que toute mon attention est focalisée.

Vous espérez quand même un faux pas de l’Egypte…

Naturellement ! Seulement, on ne compte sur personne pour nous qualifier. Notre match à nous se jouera dimanche et on fera tout pour que les trois points restent ici. Je sais, après, que ça ne va pas être facile. Le Rwanda vient jouer son match. Eux aussi sont concernés par un challenge dans ces qualifications. Ça ne s’annonce pas facile. D’autant plus que c’est la seule équipe qu’on n’a pas réussi à battre encore. D’où justement l’importance de rester concentrés sur ce match.

Nourrissez-vous des appréhensions par rapport à cette rencontre ?

Je n’ai pas d’appréhensions. On doit du respect à l’adversaire. Je suis de nature à accorder de l’importance à tous les matchs que je m’apprête à jouer. C’est dans mon tempérament.

Pensez-vous que la Zambie est en mesure de battre l’Egypte ?

Tout reste possible. C’est un match décisif, donc ouvert à tout. La Zambie se plaint de la fébrilité de sa défense. Cela dit, un match nul pourrait aussi faire nos affaires. On verra bien.

En fait, joyeux anniversaire ; vous allez souffler ce soir votre vingt-septième bougie, faites un vœu !

Merci, c’est sympa à vous ! Les copains m’ont eu tout à l’heure. Avec Hamid (un ami à lui, ndlr), ils sont venus avec un gâteau aux couleurs nationales à l’hôtel. Je ne m’y attendais pas, je vous assure. Ça m’a fait énormément plaisir qu’on ait pensé à moi. Ça fait chaud au cœur. (Il met sa main sur son cœur). Je serai comblé si on parvenait à nous qualifier.

C’est mon vœu pour mes 27 ans !

Comment avez-vous accueilli l’arrivée des deux nouveaux Yebda et Abdoun ?

Ils sont chez eux ! Je pense que leur intégration s’est faite de manière naturelle. Ils connaissent tout le monde, c’est ce qui a facilité le contact. Le courant est passé facilement. On échange beaucoup entre nous. Ce qui est naturel, puisqu’on se connaît déjà.