Boufarik,Des mécontents bloquent le train Alger-Blida

Boufarik,Des mécontents bloquent le train Alger-Blida

Des dizaines de citoyens de Boufarik ont bloqué, hier vers 11 h, la circulation du train Alger- Blida, en barricadant la voie ferrée à l’aide de troncs d’arbre et de blocs de pierre.

Les raisons ayant poussé ces citoyens à agir de la sorte est, selon des protestataires, l’insécurité qui règne dans la ville de Boufarik, notamment au niveau du chantier de réalisation d’une trémie, à l’arrêt depuis 2006. Cet endroit est devenu un véritable coupe-gorge, nous disent-ils, puisque plusieurs agressions criminelles y ont eu lieu. Les victimes se comptent par centaines, ajoutent-ils, et les dernières d’entre-elles ont fait l’objet, samedi dernier à l’aube, d’abominables agressions par des inconnus avant de les délester de leur argent alors qu’elles se dirigeaient vers le marché de Boufarik.

C’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, soutiennent- ils. «Il fallait alerter les autorités locales sur notre crainte. Un acte pareil était la seule alternative pour montrer notre détermination à faire cesser tous ces crimes, car personne n’a fait cas de notre inquiétude», nous dira un citoyen qui n’arrive toujours pas à oublier le jour où une bande de malfaiteurs a arrêté un bus pour agresser et dépouiller les passagers de leurs biens. Les citoyens de Boufarik exigent des autorités locales l’achèvement des travaux de cette trémie, devenue source de tous leurs malheurs. Selon des personnes proches de l’APC de Boufarik, nous avons appris que le détenteur du projet de la trémie a été mis en demeure pour terminer les travaux dans les plus brefs délais mais ce dernier nous a fait savoir qu’il a retardé les travaux car aucune réponse ne lui a été signifiée quant au changement d’itinéraire en vue de contourner la voie ferrée. A noter que le taux d’avancement des travaux de cette trémie a atteint 60%. En attendant sa livraison, les citoyens de Boufarik craignent le pire. Les criminels agissent sans foi ni loi pour délester leurs victimes de leurs biens.

M. B.