Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a indiqué lundi qu’une campagne était lancée contre le chercheur algérien, Toufik Zaibet, qui aurait découvert un médicament contre le diabète.
Intervenant lundi sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, le ministre de la Santé a démenti la mise sur le marché du produit en question, expliquant qu’il (médicament) sera examiné par des experts avant d’être enregistré au niveau de son ministère.
« C’est un médecin qui traite avec le groupe Saidal depuis 11 ans. Ce n’est point un charlatan. C’est un enfant d’une famille révolutionnaire. N’était son père, il serait dans l’un des centres de recherches mondiaux », a tenu Boudiaf à défendre Zaibet.
Sur un autre registre, le premier responsable du secteur de la Santé a affirmé que la nouvelle loi sur la Santé -enrichie et consensuelle- se trouvait au niveau de la présidence de la République, ajoutant qu’elle sera soumise dans les semaines à venir au Conseil des ministres.
Par ailleurs, le représentant du gouvernement a fait savoir que les nouvelles circonscriptions sanitaires avaient contribué à atténuer la pression sur les hôpitaux et les services des urgences.
A ce titre, il a promis d’assurer la protection des professionnels du secteur, en l’occurrence les médecins travaillant de nuit, indiquant que le dossier sera évoqué lors d’une rencontre prochainement avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
En outre, il a précisé n’avoir aucunement l’intention de privatiser son département, en faisant remarquer que le secteur privé compte des dizaines de milliers d’employés et 10.000 lits.
Par ailleurs, il s’est félicité de la reconnaissance de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour le succès de l’Algérie dans la lutte contre les maladies transmissibles, soutenant qu’elle serve de modèle en matière de prévention à travers les cellules de prévention installées au niveau des aéroports, poste-frontaliers…
Concernant le nombre de diabétiques que compte l’Algérie, Boudiaf a remis en cause les chiffres communiqués par certaines institutions non officielles, invitant ainsi les spécialistes en la matière de s’approcher des centres de la sécurité sociale.
