Boudés et sous-évalués par les jeunes, Ces métiers dont a grandement besoin le pays

Boudés et sous-évalués par les jeunes, Ces métiers dont a grandement besoin le pays

Trouver un bon plombier, un maçon, un peintre, un carrossier, un mécanicien, un jardinier ou un soudeur, n’est pas chose aisée. La démocratisation de l’enseignement a permis à des dizaines de milliers d’Algériens d’obtenir des titres universitaires. Si ces diplômes sont prestigieux, ils ne nourrissent pas pour autant leurs titulaires.

Alors que la plupart des universitaires se trouvent au chômage, certains se sont reconvertis en optant pour des métiers manuels. Et la réussite est toujours au rendez-vous ! Médecins, ingénieurs, avocats, pilotes, etc., voilà les métiers convoités aujourd’hui. «Il ne faut pas oublier que durant des centaines d’années, l’Algérien ne connaissait d’autre métier que l’agriculture. La colonisation française avait réduit l’Algérien à l’esclavage. L’enseignement lui était interdit. Les moudjahidine promettaient au peuple le droit d’aller à l’école. Depuis l’indépendance les parents poussent leurs enfants à aller à l’université pour faire ce qu’eux-mêmes n’ont pas pu réaliser. C’est une sorte de revanche sur la vie», explique Allileche M’hamed, un sociologue installé en France.



B. A