Boudebouz, le magicien consacré !

Boudebouz, le magicien consacré !

Élu meilleur jeune espoir algérien, la saison passée, Ryad Boudebouz a remporté haut la main le trophée du meilleur joueur algérien 2011, distinction décernée par les quotidiens Le Buteur et El Heddaf.

Devançant assez nettement ses concurrents pour le Ballon d’Or, Ryad a tout simplement mis tout le monde d’accord, dans ce vote lancé par les deux quotidiens spécialisés, et qui a connu la participation de présidents de club, d’entraîneurs, capitaines d’équipe, différents organes de la presse nationale et internautes sur les sites des deux journaux. Plusieurs anciennes figures emblématiques du football algérien, à l’instar de Rabah Madjer, qualifient la distinction de Boudebouz de méritée et logique eu égard à la magnifique saison sortie avec Sochaux où il a été incontestablement l’un des artisans de cette cinquième place arrachée par le club doubien, qui lui a offert du reste le droit de retrouver l’Europa League, plusieurs années après sa dernière participation. «Boudebouz est le meilleur, cette année. S’il a eu le Ballon d’Or, c’est parce qu’il a été brillant», dixit l’ex-star du FC Porto, Rabah Madjer.

Saâdane l’avait prédit

L’ex-sélectionneur, Rabah Saâdane, n’est sans doute pas du tout étonné de voir son ancien poulain distingué. Saâdane avait même prédit le sacre de Ryad Boudebouz, il y a de cela un peu plus d’une année. En effet, dans une déclaration accordée à notre journal, le héros d’Oum Dourmane avait annoncé que Boudebouz serait un jour Ballon d’Or. Il l’a aussi présenté comme un potentiel Ballon d’Or mondial en émettant une condition : «Si Ryad arrive à décrocher un contrat dans un grand club européen, il peut un jour prétendre au Ballon d’Or.»

Sa faim n’a pas de fin

Sacré Ballon d’Or algérien 2011, Ryad Boudebouz ne veut pas s’arrêter là. Le milieu de terrain de Sochaux a toujours faim de titres. Il donne rendez-vous à ses fans lors des prochaines éditions pour revenir encore plus fort et, pourquoi pas, gagner d’autres trophées. Son objectif : égaler, voire battre le record de ses camarades internationaux, Ziani et Bougherra.  «Je ne le cache pas, maintenant, que j’ai goûté à cette distinction, j’ai envie de la gagner le plus souvent possible, je suis jeune et je peux le faire.»

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La journée de Ryad à Alger

15h30 : arrivée à l’aéroport

Attendu à 14h50, le milieu de terrain algérien du FC Sochaux, Ryad Boudebouz, est arrivé avec son frère Celim, à 15h30 à l’aéroport d’Alger Houari-Boumediène. Le vol d’Air France avait enregistré un retard de plus d’une demi-heure, d’où cette arrivée tardive du Ballon d’Or algérien 2011.

Le Buteur et El Heddaf à son accueil

Comme convenu, Ryad Boudebouz est donc arrivé en milieu d’après-midi en provenance de Paris. Ce sont les envoyés spéciaux des deux journaux organisateurs de la cérémonie du Ballon d’Or, Le Buteur et El Heddaf, qui étaient à son accueil. Après les salutations d’usage, Ryad a été accompagné à l’hôtel Saint-George où il a été hébergé.

Courte séance photos avec les fans

Adulé par le public algérien, Ryad Boudebouz s’est arrêté un petit instant dans le hall de l’aéroport d’Alger pour répondre aux sollicitations de ses fans. Souriant et malgré la fatigue, Ryad, qui semblait très heureux de l’accueil qui lui a été réservé lundi, a pris quelques photos avec ses admirateurs. Débordé par les sollicitations des uns et des autres, il aura fallu l’intervention du service d’escorte pour expliquer à tout le monde que le Ballon d’Or algérien 2011 devait vite rentrer à l’hôtel pour se reposer et se préparer pour la cérémonie.

Déjeuner, sieste et direction la Coupole

Une fois à l’hôtel Saint-George, Ryad Boudebouz s’est d’abord tranquillement installé dans sa chambre. Après avoir déjeuné avec son frère Salim, Ryad s’est rendu à la chambre de ses parents, située sur le même palier, pour venir aux nouvelles et tracer le programme de la soirée du Ballon d’Or. Par la suite, il s’est offert une petite heure de sieste, histoire de récupérer un peu.

19h15 : troubles à la réception du Saint-George

Lundi, en début de soirée, la réception de l’hôtel Saint-George a vécu un mouvement inhabituel. En effet, ils étaient nombreux entre employés, résidants et quelques fans curieux à guetter, dans le hall de ce lieu paisible fréquenté par des personnalités nationales et internationales, la sortie de Ryad Boudebouz. Accompagné des deux représentants du

Buteur et El Heddaf ainsi que de l’ensemble de sa famille présente en la circonstance, Ryad a été assailli. Pourtant très pressé de partir pour être à l’heure à la Coupole, Ryad a quand même accepté de prendre quelques photos souvenirs avec ses admirateurs et signer quelques autographes.

La réception du Ballon d’Or, son moment de bonheur

Même si elle a été courte, la journée passée par Ryad Boudebouz à Alger restera inoubliable pour le petit lutin du FC Sochaux. Durant les quelques heures qu’on a passées avec lui à l’hôtel puis à la Coupole, Ryad s’est montré courtois et attachant. Il nous a confié qu’il savourerait tous ces moments de joie avec sa famille, mais l’instant le plus émouvant pour lui, c’est lorsque son nom a été prononcé pour la première fois de la soirée pour l’appeler à se présenter sur scène pour recevoir le Ballon d’Or : «C’était fort comme émotion, c’est un moment de bonheur. Tous les yeux étaient braqués sur moi, c’est un truc fou que j’ai fort apprécié.»

Virée à la rédaction

Comme le veut la tradition, Ryad Boudebouz s’est déplacé mardi matin, accompagné des membres de sa famille, au siège de la rédaction du Buteur et d’El Heddaf. Reçu par le directeur des deux journaux, M. Nabil Amra, Ryad a pris des photos souvenirs avec des employés du journal, présents sur place.

Il a signé le livre d’or du Buteur

Ryad Boudebouz, qui a apprécié cette virée au siège du Buteur, a eu une brève discussion avec le responsable du journal. Très vite mis à l’aise par le directeur, Ryad a signé le livre d’or du journal.

«Laurent Blanc est là !» Au cours de sa brève visite au

Buteur, Ryad n’a rien raté. Ses yeux n’arrêtaient pas de fureter, malgré son manque de sommeil. Il a jeté un coup d’œil sur tout. Avant de signer le livre d’or du journal, Ryad a feuilleté les pages contenant les signatures des stars du football passées à notre rédaction.

Boudebouz a assuré contre Wassim

L’opposition qui a mis aux prises le vice-champion du monde de Freestyle, Wassim Benslimane, avec le Ballon d’Or algérien, Ryad Boudebouz, restera l’un des moments forts de la cérémonie de lundi dernier. En effet, invité à monter sur scène pour donner la réplique à Wassim, Ryad s’est avéré un grand champion en la matière. Pas du tout impressionné, il a gratifié les invités de quelques exercices fort réussis, sous le regard médusé de Wassim. Admiratifs, les présents ont longuement applaudi le petit prodige espoir algérien.

Balle au pied, Ryad n’est jamais en danger

On le connaissait fort techniquement et déroutant en dribbles, Ryad Boudebouz aura été convaincant dans l’exercice du Freestyle. Habile et très vif, l’Algérien, qui a tenu tête au champion en la matière, Wassim Benslimane, n’est jamais en danger balle au pied. A ce propos, Ryad dira : «Le Freestyle, j’aime bien, franchement. Wassim est un grand, mais j’ai bien assuré, non ?»

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Le Ballon d’Or, c’est pour la maman

La maman Boudebouz nous a confié qu’elle était une femme heureuse, lundi, à la fin de la cérémonie du Ballon d’Or.  Son fils Ryad, qui venait de soulever son  trophée, l’a rendu fière d’avoir enfanté un garçon aussi doué qui commence à cueillir les fruits d’une bonne éducation et du suivi incessant de ses parents. «Ce Ballon d’Or est pour ma maman et mes parents. C’est eux qui ont tout fait pour que je puisse arriver là.»

L’armoire des trophées étoffée

Pendant sa carrière de footballeur, Ryad Boudebouz compte déjà plusieurs distinctions en jeunes. Son armoire, déjà pleine de trophées, sera étoffée par le Ballon d’Or algérien 2011 remporté assez largement.