Ryad Boudebouz est en train de réaliser un très bon début de saison avec sa formation du FC Sochaux. Une entrée en la matière qui a attiré l’attention de la presse française.
Le site Goal.com lui a consacré un entretien où il a évoqué le début du championnat de son club, ses objectifs cette saison et aussi ses premiers pas avec la sélection nationale de son pays. Voici des extraits de cet entretien.
«Ryad Boudebouz attaque actuellement sa troisième saison en Ligue 1 avec son club formateur où il compte poursuivre sa progression avant d’aller tenter un pari plus ambitieux.
Boudebouz veut continuer à faire briller Sochaux, mais il a aussi pour ambition de s’imposer définitivement avec la sélection algérienne. Après avoir eu l’honneur de disputer le Mondial, il espère à présent aider les Fennecs à se qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations.
L’international algérien a d’abord évoqué sa relation avec Gillot, son coach, qui a cru en lui. «C’est vrai qu’il a été le premier entraîneur à vraiment croire en moi et je l’en remercie. Je me dois, à présent, de me montrer à la hauteur de ses attentes», avoue-t-il. Le journaliste français a mis l’accent sur la petite forme physique affichée jusque-là par le nouveau chouchou des Verts. Boudebouz tente une explication : «Oui, c’est vrai. Sur le plan physique, ce n’est pas encore ça, puisque je venais tout juste de reprendre à la suite des vacances de laprès-Mondial. On va essayer de s’améliorer au fil des matches et retrouver mon meilleur niveau.»
Revenant sur sa participation au dernier Mondial avec la sélection, le jeune homme de 20 ans n’est pas encore descendu de son nuage, même si au milieu de ce rêve, la frustration de ne pas aller jusqu’au bout, il l’a ressent encore. «C’était une magnifique expérience, mais elle aurait été encore plus belle si on s’était qualifiés pour le deuxième tour.»
Abordant le match des USA où toute l’Algérie attendait sa titularisation et que Saâdane lui avait finalement préféré le banc, Boudebouz aborde le sujet avec beaucoup de philosophie : «Non, il y avait de la frustration par rapport au fait qu’on ait perdu face aux Etats-Unis alors qu’on ne le méritait pas. C’est vrai qu’on est un peu déçu lorsqu’on ne joue pas, mais pour moi, c’était déjà exceptionnel de disputer cette compétition. Ce n’était que du bonus.»
Evoquant sa vie en groupe chez les Verts, Ryad se sent déjà comme un poisson dans l’eau : «Oui. Je me suis très bien intégré. Il y a des anciens comme Karim Ziani qui ont fait tout pour que je me sente à l’aise. Donc, oui, mon adaptation s’est très bien passée.»
