Quelques jours après sa reprise avec le FCSM, Ryad Boudebouz jette un dernier regard sur la Coupe du monde 2010 et l’expérience qu’a représentée pour lui sa participation à la compétition avec l’équipe d’Algérie
.- Que retenez-vous de la Coupe du monde à laquelle vous venez de participer ?
– J’ai vécu des moments magiques et inoubliables, même si c’est une déception au final, car nous avons été éliminés au premier tour alors que nous aurions pu passer. Bien sûr, j’aurais voulu jouer les trois matches, mais je pense que c’était déjà beau d’avoir joué face à l’Angleterre. Il faut s’en satisfaire et, franchement, j’ai envie d’y (re)goûter !
– Etait-ce difficile pour vous de vous intégrer au sein de la sélection algérienne ?
– Pas du tout. Je connaissais beaucoup de joueurs et, comme dix-neuf des joueurs retenus ont été formés en France, nous étions dans le même délire. Ça a été.
– Quels souvenirs forts gardez-vous de l’Afrique du Sud ?
– J’étais crispé au début du match contre l’Angleterre, puis je me suis senti bien. Le plus fort reste toutefois le moment de l’hymne national. Les stades, le public et l’organisation étaient impressionnants. Les vuvuzelas aussi. Un truc de fou ! Je n’ai pas été à l’inverse impressionné par les équipes.
– Comment se sont passées vos vacances en Algérie après la compétition ?
– C’était de la folie. Il était impossible de marcher dans la rue. Je n’imaginais pas du tout ça et c’était beau. Très beau.
– Outre celles avec le FCSM, vous avez désormais les yeux tournés vers des échéances internationales…
– Il faut effectivement penser à la suite et les qualifications pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Il y aura un match de préparation le 11 août contre le Gabon, puis la première rencontre de qualification face à la Tanzanie à domicile.
– Vous avez vécu une accession très rapide avec des débuts en Ligue 1 en 2008 et une Coupe du monde moins de deux ans plus tard. Le plus difficile pour vous ne va-t-il pas commencer maintenant ?
– C’est sûr qu’il me faut confirmer et travailler sans me prendre la tête. Mais je n’ai pas du tout d’inquiétude à condition que je reste moi-même et que je travaille.
– Un mot sur les mésaventures de l’équipe de France…
– Franchement, j’étais dégoûté pour eux, car je soutenais un peu la France. Ils avaient une bonne équipe et pouvaient faire quelque chose.