La partie, qui a mis aux prises Sochaux avec les Toulousains, leurs invités du jour, promettait, selon la presse française, un beau spectacle, Sochaux ayant déjà inscrit 12 buts à domicile cette saison.
… Le Téfécé s’est lui déjà imposé à deux reprises en quatre matches à l’extérieur et restait sur une série de cinq matches sans victoire.
De leur côté, les coéquipiers de Boudebouz alternaient avec une régularité déconcertante les performances à domicile (4 victoires, 1 nul) et les déceptions à l’extérieur (4 défaites), d’où leur blocage en milieu du tableau. Privé de trois joueurs, Francis Gillot a aligné un trio dans le domaine de la création : Boudebouz-Martin-Maurice-Belay. Mais finalement, les Doubiens ont lourdement chuté sur leur pelouse face à un adversaire plus volontaire qui l’a emporté 3-1. L’international algérien, Boudebouz, a pris part à l’intégralité de la partie, mais il a complètement raté son match.
Il paraissait fatigué et n’a rien fait, à l’image de son équipe, pour arrêter la furia des gars du sud de la France. Il a touché peu le ballon et on le voyait que rarement, à l’image de cette action à la 14’ lorsque Maurice-Belay est parvenu à centrer depuis le poteau de corner. Le ballon est passé devant tout le monde et a filé vers Boudebouz, but rattrapé par un défenseur toulousain qui lui chipe le cuir grâce à un tacle. La seule autre fois où on a vu le joueur se mettre à l’évidence, c’était à l’heure de jeu, quand il a hérité du cuir à la suite d’un une-deux de ses coéquipiers, mais sa frappe a été contrée par l’arrière-garde de Toulouse FC.
Sochaux sombre
Tout comme son meneur de jeu, le FC Sochaux n’a donc pas fait ce qu’il fallait dans ce match pour aspirer remporter les trois points. Leur défaite n’est donc pas le fruit du hasard, elle fut tout simplement méritée.
Quant à Boudebouz, on ne sait pas si sa récente blessure était l’une des raisons de son déclin inattendu, car il n’a fait que marcher sur le terrain, ce qui n’a pas échappé aux commentateurs télé, que ce soit d’Aljazeera ou de Foot+ qui ont tenu à mentionner cette baisse de régime du talentueux meneur de jeu algérien. Son remplacement était même inévitable, mais Francis Gillot, suspendu et qui a suivi le match de sa loge dans les tribunes, n’a pas bougé le petit doigt pour éviter la défaite de son équipe.