Le ministre de l’Industrie et des Mines Abdeslam Bouchouareb a participé mercredi à des réunions portant sur différents thèmes, notamment économiques, et s’est entretenu avec des dirigeants de multinationales présentes en Algérie, lors du Forum économique mondial de Davos (WEF) en Suisse.
Dans le cadre de cette rencontre mondiale qui se tient du 21 au 24 janvier, le ministre a pris part à une session consacrée au thème « le contexte du monde arabe », indique un communiqué du ministère.
Le débat s’est articulé sur les « principales questions politiques, économiques et sociétales qui transforment actuellement le Moyen Orient et le Maghreb, en mettant en relief les réformes relatives au soutien apporté au secteur de l’énergie, le renforcement institutionnel dans les économies en transition ainsi que la problématique du chômage, notamment celui des jeunes », précise la même source.
Durant cette première journée du Forum, M. Bouchouareb s’est également entretenu avec deux hauts dirigeants de sociétés multinationales, respectivement Davinder Chugh, Vice-président d’Arcelor Mittal et M. Eric Cornut, chef des politiques et d’éthique de la multinationale pharmaceutique suisse Novartis.
Les discussions avec le Vice-président d’Arcelor Mittal ont porté sur « le plan de développement du complexe sidérurgique d’El Hadjar ainsi que sur les modalités de mise en £uvre d’autres projets de partenariat », souligne le communiqué.
Quant aux entretiens avec le dirigeant de suisse Novartis, ils « s’inscrivent en continuité à celles déjà engagées en Algérie le mois de novembre 2014 et portant sur la concrétisation d’un projet de partenariat stratégique visant l’élargissement des activités de Novartis en Algérie ».
Il s’agit d’inclure des volets de production destinée à l’exportation, de recherche et développement notamment dans le domaine de l’oncologie ainsi que sur la formation des ressources humaines dans des domaines qui y sont liés.
M. Bouchouareb a également pris part à une session portant sur le thème « atteindre des objectifs de croissance africaine » qui a abordé la question des ajustements nécessaires aux stratégies de développement dans le continent africain suite notamment à la baisse de la croissance dans les principaux pays partenaires de l’Afrique, conjuguée à la chute des prix des matières premières.