Pour ce qui est des négociations bloquées avec le constructeur automobile français, Peugeot, Bouchouareb a dit: « Nous nous appliquons à être plus équilibrés et plus prudents…et nous devons apprendre des échecs de nos investissements précédents».
Le premier responsable du secteur d’Industrie a annoncé également l’investissement de 18 millions d’euros dans la production de laine dans la région d’Oum Babouaghi grâce à un partenariat algéro-turc, dont le chiffre d’affaires est évalué à 36 millions d’euros.
Selon lui, ce projet de textile permettra de produire environ 3.000 tonnes de laine dans le cadre de ce nouvel investissement qui entrera en service avant la fin de l’année en cours.
Par ailleurs, il a déclaré la réouverture de toutes les usines -ayant mis la clé sous le paillasson dans les années 1990- destinées à la production de filature, laine, coton et fil et ce dans le cadre d’un plan d’action visant la relance de quatre importantes usines au cours de cette année, sachant que les autorités du pays aient décidé d’arrêter l’importation de ces produits.
En marge de la signature dimanche d’un accord de partenariat entre l’Algérienne des textiles (Texalg) et le représentant de la compagnie turque, Boyner Sanayi A.S, Bouchouareb a mis en exergue le rajeunissement significatif de l’industrie textile après l’important taux de croissance réalisé en 2016, estimé à 11%.
Il a fait savoir également que l’usine qui sera érigée à Oum Labouaghi devrait générer quelque 450 postes d’emploi.