Bouchouareb: «Béchar et Tindouf seront des pôles miniers mondiaux»

Bouchouareb: «Béchar et Tindouf seront des pôles miniers mondiaux»

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb, a déclaré que le gouvernement, dans le cadre de sa nouvelle stratégie de développement de l’industrie nationale, afin de diversifier son économie, vise à rendre les wilayas de Béchar et Tindouf des pôles miniers de rang mondial, au vu des potentialités minières qu’elles renferment.

En effet, pour le ministre, l’une de ses priorités est de redynamiser le secteur des mines, très stratégique, mais hélas longtemps délaissé, et d’en faire un autre levier de croissance.

Et partant, de nombreux accords de partenariats seront signés pour faire de ce secteur une autre source de devises hors-hydrocarbures pour le pays, dont la cimenterie de Béchar d’une capacité de production d’un million de tonnes de ciment pour un investissement public de 34 milliards de dinars et qui s’étend sur une superficie de plus de 100 hectares.

Cette nouvelle entité industrielle, relevant de l’entreprise Saoura-ciment (filiale de la Gica), qui sera mise en service fin 2018, permettra le renforcement de la production nationale pour la porter à hauteur de 23 millions de tonnes par an et créera 500 emplois directs et quelque 800 autres indirects.

Le lancement des travaux de réalisation de cette première cimenterie dans le Sud du pays entre en droite ligne de la démarche visant une meilleure exploitation des richesses minières du pays et une réponse aux besoins du marché en ciment.

Le ministre a souligné, au cours de sa visite de travail et d’inspection à la capitale de la Saoura, que l’Etat va s’investir dans les projets porteurs et rentables pour l’économie nationale et qui seront des vecteurs pour l’économie locale et transfrontalière.

Un autre projet, et non des moindres sera une joint-venture algéro-chinoise pour l’exploitation du gisement de manganèse de Guettara, dans la wilaya de Béchar, qui sera traité dans une usine métallurgique attenante à la mine et faisant partie de cet investissement d’un coût de 54 millions de dollars.

L’autre projet, aussi important, est destiné au développement et la valorisation du gisement de barytine (destinée pour le forage pétrolier) de Draïssa et l’installation d’une usine à Abadla.

Tous ces projets, qui vont contribuer à la revitalisation de l’économie locale et une percée vers les marchés africains, vont générer plus de 3.000 emplois pour les habitants de la région.