« Le nouveau code des investissements sera soumis au gouvernement au courant de la semaine prochaine pour approbation avant d’être présenté ensuite au Parlement », a déclaré, ce matin à Alger, le ministre de l industrie et des Mines, M. Abdeslam Bouchouareb.
Les amendements qui seront introduits dans le code des investissements visent à encourager les investissements et améliorer le climat des affaires, a jouté le ministre qui s’exprimait, en marge de l’inauguration du 3ème salon national de la sous-traitance qui se tient du 13 au 16 avril au Palais des expositions (Alger).
«La promotion de l’investissement national est une priorité de toutes les entreprises algériennes, grandes ou petites, privées ou publiques. Notre objectif est d’élaborer une liste exhaustive des produits industriels concernés par la sous-traitance afin d’identifier les besoins de nos entreprises sur le marché», a annoncé par ailleurs M. Bouchouareb tout en mettant l’accent sur l’importance de diversifier la production nationale et renforcer le tissu industriel.
Le besoin en matière du développement des partenariats de la sous-traitance se fait sentir de plus en plus au niveau des grandes entreprises. Celles-ci doivent faire profiter les PME/PMI en concluant avec elles des marchés de sous-traitance sous la formule de gré à gré et collaborer ensemble, tout en respectant les normes internationales de production.

« Nous avons toujours sous-traité avec différentes entreprises et nous sommes même des donneurs d ordres, mais il reste beaucoup à faire pour développer ce créneau qui a besoin de plus d’encadrement juridique et d’orientation», a indiqué M. Agsous Kemal, Pdg de l’entreprise Fondal. Un avis partagé par M. Mohamed Chami, président de la Caci qui estime, toutefois, que le secteur est en phase de progression et d’amélioration, résultat de l’engagement du ministère de l’Industrie et des mines d’accompagner les entreprises nationales dans leur démarche de développement et d’amélioration de leur compétitivité.
Le développement de la sous-traitance dans le domaine industriel constitue actuellement un défi de taille aussi bien pour l’Algérie qui œuvre à réduire un tant soit peu ses importations que pour les PME qui cherchent de nouveaux débouchés. Il est, d’après M. Bouchouareb, du devoir des grandes entreprises industrielles qui importent plusieurs milliers de dollars, d’aller vers la petite entreprise et l’aider dans son processus de fabrication du matériel et pièces industrielles. C’est la seule solution pour réduire la facture des importations des produits industriels qui s’élève à 25 milliards de dollars en 2014.
Samira Bourbia