Dans une vidéo publiée sur la page Facebook « Chihab Press », l’avocat et militant des droits de l’Homme, Me Mostefa Bouchachi, est revenu sur la marche historique du 1er novembre qui a drainé des centaines de milliers de manifestants.
« Le 37e vendredi du Hirak est une nouvelle révolution, pacifique, et c’est la continuité de la Révolution de libération nationale », a indiqué l’avocat, estimant estimant que la marche du 1er novembre était « grandiose et imposante ».
Pour Me Bouchachi, les manifestants qui sont sortis hier vendredi veulent aller vers « une vraie démocratie » et cette revendication est « légitime ».
« le Hirak des Algériens n’est dirigé contre personne, mais, pour la satisfaction de leurs revendications », a-t-il ajouté.
« Le système politique qui dit que nous sommes que certains éléments, a tenté par tous les moyens et en violation de la loi, d’interdire les Algériennes et les Algériens d’accéder à la capitale, pour dimensionner le nombre d’Algériens qui revendiquent un vrai changement. C’est pour cela que je dis, ce 37e vendredi était grandiose et pacifique, un vendredi de la patience et de la constance, et c’était un vendredi avec des revendications connues depuis le 22 février », a expliqué le militant des droits de l’homme.
Me Bouchachi souhaite que « tout le monde entende ces voix et leur réponde. Je souhaite que tout le monde fera preuve de sagesse, parce que, la sauvegarde de l’Algérie est de notre responsabilité à tous.
Concernant la présidentielle du 12 décembre, l’avocat a estimé qu’elle ne peut être organisée dans les conditions actuelles.
« Organiser une élection dans ce climat marqué par le harcèlement, les arrestations et le refus d’une grande partie des Algériens pour ce genre d’élections, ne conduira par à sortir de la crise, mais, à l’empirer davantage », a-t-il dit.
« Il ne faut pas que le but soit l’organisation d’une élection à une date bien déterminée. L’objectif, doit être un projet qui consiste d’aller vers un Etat démocratique véritable, où la source du pouvoir sera le peuple », a souligné Me Bouchachi.
« personne ne pourra, à l’avenir, gouverner l’Algérie sans le peuple. C’est pour cela qu’on doit être patient, faire preuve de sagesse et regarder vers l’avenir de l’Algérie. Tous régime rejeté par le peuple, sera un régime faible, et il ne pourra affronter les pays qui manigance contre l’Algérie », a-t-il ajouté.
« Pour que nous nous libérions, le système politique et les institutions de l’Etat soient libérés, il faut que la source du pouvoir soit le peuple Algérien. Pour ce la, j’espère qu’on écoutera la voix d la raison, la voix du peuple qui est sorti en force lors du 37e vendredi du Hirak », a estimé l’avocat.