La wilaya d’Alger a interdit jeudi une conférence sur la corruption qui devait se tenir à l’hôtel Essafir,(Alger) à l’initiative de la Ligue Algérienne de défense des droits de l’homme(LADDH), selon son président maitre Mustapha Bouchachi.
« Nous avions déposé notre demande il y a une semaine, entre temps nous avions loué la salle où devait se tenir la conférence avec la participation de confrères tunisiens, marocains, égyptiens et syriens et ce n’est que ce matin qu’on nous a signifié l’interdiction, alors que les conférenciers sont arrivés à Alger », dénonce maitre Bouchachi.
Cette interdiction « est la preuve que le pouvoir algérien n’a aucune volonté d’ouverture, s’insurge maitre Bouchachi, nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale quant au comportement dictatorial du pouvoir qui s’oppose à toute initiative, même de caractère académique qui lui échappe »Pour maitre Bouchachi, « la levée de l’état d’urgence (en février 2001) n’est qu’une manœuvre destinée à tromper l’opinion internationale et je n’en veux pour preuve que cette interdiction qui vient s’ajouter aux autres interdictions qui frappent toutes les initiatives de l’opposition depuis le mois de février » Le thème de la conférence « est en rapport avec ce qui se passe actuellement dans le monde arabe », précise le président de la LADDH.