L’avocat et militant des droits de l’Homme Mustapha Bouchachi a parlé, de sa rencontre avec Ali Belhadj, l’ancien numéro 2 du FIS, dans un entretien avec le quotidien El Khabar dans son Edition d’aujourd’hui.
En effet, parmi les questions abordées lors de l’entretien, figure la rencontre avec Ali Belhadj. Me Bouchachi a indiqué « qu’il n’y a aucun projet politique derrière cette visite ».
« Ali Belhadj, en tant qu’humain subit des atteintes graves à ses droits ; il ne peut pas faire sa prière dans une mosquée ; ne peut pas rendre visite à ses proches … et cela sous aucun prétexte juridique » ajoute-t-il.
Et d’insister que « la visite s’inscrit dans la continuité de mes positions en tant que militant des droits de l’Homme qui se tient aux côtés de toutes personnes dont les droits ont été bafoués, sans prendre en compte leurs orientations politiques ou idéologiques ».
A propos du dialogue, Me Bouchachi a indiqué que « la balle est dans le camps de l’Etat. Et le dialogue ne sera profitable que si l’Etat démontre une bonne volonté, et cela à travers des mesures et pas seulement des discours ». « Le but du système en ce moment c’est de gagner le temps et casser le Hirak ».
A ce propos, Bouchahi s’est demandé « est-ce que le système veut le dialogue pour casser le Hirak, ou bien pour sa continuité ? ». « Les dernières consultations démontrent que le système n’a pas de bonnes intention quant au dialogue » a-t-il estimé.
