Bouali «J’ai donné mon accord de principe à Saâdane»

Bouali «J’ai donné mon accord de principe à Saâdane»

«Ma Mission ? Tout dépendra de ma rencontre avec Saâdane, c’est ui qui me dira quel sera mon rôle»

Fortement pressenti pour renforcer la barre technique de l’Equipe nationale, l’entraîneur du WAT, Fouad Bouali, confirme le contact révélé par Le Buteur, dans son édition d’hier, avec Rabah Saâdane.

Il avance que cette sollicitation du «cheikh» l’honorait, mais qu’il préférait attendre que les choses se finalisent pour pouvoir se prononcer de manière plus précise sur sa probable nomination à la barre technique. Dans cet entretien, l’actuel driver du Widad de Tlemcen évoque aussi son avenir avec son club employeur, le WAT, et dément tout départ, comme rapporté par certains.

On vient d’apprendre que vous avez été contacté par le sélectionneur pour le seconder à la barre technique de l’EN ?

Oui, je vous le confirme. Pas plus tard que dimanche passé, le sélectionneur national, Rabah Saâdane, a pris attache avec moi. Au terme de cette discussion téléphonique, il m’a effectivement proposé si j’étais prêt à intégrer le staff technique de l’Equipe nationale

Quelle a été votre réponse ?

J’ai bien entendu répondu par l’affirmative. Je veux dire qu’au bout de quelques minutes de conversation, j’ai fini par donner mon accord de principe.

Peut-on dire que vous avez déjà intégré le staff technique algérien ?

Attendons d’abord de voir l’évolution de ces contacts. Comme je viens de le dire, Saâdane voulait connaître mon avis, mais je préfère patienter le temps que les choses évoluent dans le bon sens.

Il paraît que les contacts ne datent pas d’aujourd’hui avec le coach Saâdane ?

Ecoutez, concernant cette question, je n’ai pas voulu répondre à vos confrères, donc je vais me contenter de la même réponse que j’ai donnée aux autres journalistes, c’est-à-dire que mes relations avec tous les coachs et les techniciens algériens sont au beau fixe. Vous comprendrez que je suis en bon terme avec tout le monde, y compris Cheikh Saâdane.

Oui, mais cette fois on va dire que les contacts avec Saâdane sont d’ordre professionnel ?

Exactement, je ne peux pas le cacher. En réalité Avec Saâdane, l’entente a été toujours excellente. Ce qu’il y a, c’est que cette fois ci le sélectionneur m’a demandé d’intégrer le staff technique national, chose qui m’honore en tant que technicien algérien.

Maintenant que le choix de Saâdane s’est porté sur vous, quel est votre commentaire ?

Je suis fier et honoré de cet intérêt qui me flatte franchement. Comme tout joueur professionnel qui travaille d’arrache-pied pour mériter un jour une sélection en Equipe nationale, intégrer le staff technique national est pour moi un objectif tracé depuis le début de ma jeune carrière d’entraîneur. C’est aussi un devoir de servir la sélection. Autrement dit, personne n’a le droit de refuser l’appel du pays.

Avez-vous une idée sur la mission qui vous sera confiée au sein du staff technique ?

Je crois qu’il faudra d’abord patienter un peu. A mon avis, il est prématuré d’en parler maintenant. Il faudra attendre que les choses évoluent et surtout qu’elles se confirment. Cela dit, tout dépendra de la rencontre avec Saâdane qui reste le premier responsable des affaires techniques de l’EN. Pour ma part, je suis prêt à assumer la mission qu’il verra la plus appropriée pour mon profil.

Vous privilégiez le 3-5-2, un système adopté aussi par Saâdane, cette similitude signifie que vous avez la même philosophie de jeu…

C’est vrai que j’ai souvent mis en place ce système de jeu à Tlemcen, mais je dois préciser aussi que j’ai déjà prôné le 4-4-2 avec d’autres équipes. Au WAT, il y avait un très bon potentiel qui favorisait un tel schéma de jeu. Moi, je considère que c’est le potentiel qui décide de la stratégie et qui fait gagner les matchs, non pas le contraire.

L’Equipe nationale algérienne est composée de joueurs cadres qui possèdent une forte personnalité, l’intégration du vestiaire vous la voyez comment ?

Vous savez, en football il n’y a qu’un seul langage, c’est celui de la franchise et le respect. Là où je suis passé, j’ai toujours imposé un cadre de travail basé sur le respect mutuel et quand cette règle est appliquée, il n’y a pas de raison pour que cela ne marche pas. Dès lors qu’on instaure une ambiance de travail saine et familiale, on peut gérer n’importe quelle boîte, usine ou autres.

Passons à autre chose, il paraît que vous avez déclaré que vous n’aviez plus envie de travailler à Tlemcen ?

Non, du tout. C’est aussi malheureux parfois d’ouvrir un journal et trouver des choses infondées qu’on vous attribut comme ça sans aucune raison apparente. Moi, je n’ai jamais évoqué mon départ. J’ai tout simplement dit que j’avais des contacts ici en Algérie et à l’étranger et que tout pouvait arriver.

Lorsqu’on vous désignera officiellement à la barre technique des Verts, allez-vous laisser tomber le WAT ?

Non, je vais discuter avec le président du Widad et on va essayer de trouver la solution qui arrangerait tout le monde. On verra bien d’ici là. Cela dit, il faut d’abord patienter le temps de voir comment la situation évoluera avec ma probable intégration à la barre technique de l’Equipe nationale