En quittant l’Allemagne après son séjour berlinois, l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a rejoint en ce mardi 18 novembre Paris. Il a été reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron. Cette visite intervient après que l’Algérie a accepté de le gracier, répondant favorablement à une demande de l’Allemagne.
L’écrivain de 81 ans est arrivé en France en ce mardi, comme l’a annoncé son comité de soutien dans un communiqué publié aujourd’hui 18 novembre 2025. Ce dernier a exprimé son « immense joie et son soulagement », saluant la fin de son incarcération. Dès son arrivée en France, l’écrivain a été reçu par le président français Emmanuel Macron.
L’Algérie avait accepté le 12 novembre dernier une demande du président allemand de gracier l’écrivain et de le transférer dans son pays. Sansal, après sa libération, était soigné dans un hôpital militaire de la capitale Berlin, depuis près d’une semaine.
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Emmanuel Macron reçoit Boualem Sansal à l’Élysée
« Le Comité de soutien international à l’écrivain accueille avec une immense joie et un immense soulagement la nouvelle de sa libération qui met fin à l’arbitraire de son incarcération et fait naître l’espoir qu’il pourra recouvrer la santé », lit-on dans le communiqué en question.
Rappelons, l’écrivain a bénéficié d’une grâce présidentielle de l’Algérie le 12 novembre dernier. Il purgeait alors une peine de cinq ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale », suite à des propos qu’il avait tenu en octobre 2024.
De son côté, la présidence française a annoncé qu’Emmanuel Macron a reçu l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et son épouse à l’Élysée, dès son arrivée à Paris. En effet, dans un communiqué, l’Élysée a exprimé sa « profonde joie » après la libération de Sansal.
« Bonjour la France, je reviens »
La présidence française a souligné que cette libération, qualifiée de « moment d’émotions et de joie », est rendue possible par une « méthode faite de respect, de calme et d’exigence ». Emmanuel Macron a tenu à remercier « toutes celles et tous ceux » qui ont contribué à cette issue. Il a notamment rendu hommage au président allemand pour sa « mission de bons offices déterminante », mais aussi le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour la décision d’accorder la grâce à l’écrivain.
L’Élysée a conclu son communiqué en évoquant le cas de Christophe Gleizes toujours détenu, dont Macron souhaite « ardemment la libération » et pour laquelle elle affirme et pour laquelle il affirme travailler activement.
À peine libéré par Alger, Boualem Sansal a pris la parole pour la première fois depuis Berlin pour saluer la France : « Bonjour la France, je reviens. Je suis costaud, tu sais. Je ne vais pas être détruit par une petite année de prison« .
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