Le bras de fer entre les 24 travailleurs de l’usine amiante-ciment de Bordj Bou-Arréridj et l’administration se poursuit toujours.
Les 24 agents de sécurité, qui menaçaient, il y a encore une semaine, de se suicider ont observé, hier, une grève de la faim et menacent de durcir le ton si leurs revendications ne sont pas prises en compte d’ici mardi prochain.
« Nous refusons ce contrat de trois mois que la société nous propose », dira le représentant des agents, lors d’une rencontre qui l’a réuni, hier, avec le représentant de la direction dépêché sur les lieux pour trouver une issue à cet imbroglio.
« La détermination des protestataires paraît sans équivoque, car tous les sacrifices seront faits », a-t-il ajouté.
De son côté, le secrétaire général du syndicat d’entreprise UGTA demande à ce que les responsables de cette société prennent en charge, et le plus rapidement possible, la situation des 24 agents de sécurité qui, rappelons-le, observent depuis une semaine un mouvement de protestation contre ce qu’ils qualifient d’ »injuste ».
Aussi revendiquent-ils leur intégration entière au sein de l’entreprise ou leur indemnisation, après 10 ans de bons et loyaux services à l’usine d’amiante.
Dans le même contexte, les anciens ouvriers de l’usine en retraite, qui étaient présents à la réunion, réclament une commission d’enquête sur le « désastre économique » causé à leur usine.
Par ailleurs, le secrétaire général du syndicat d’entreprise UGTA a lancé un ultimatum à l’administration de l’usine afin que celle-ci trouve une solution définitive au problème des protestataires.