Bordj Bou Arréridj, à l’instar des autres wilayas du pays, vient d’organiser une semaine de sensibilisation dédiée à la promotion et à l’encouragement du produit local, incluant des conférences traitant du thème. « Nous adoptons une économie de bazar, nous importons et nous consommons. Il est temps maintenant non seulement de réaliser notre autonomie, mais d’inverser la tendance, autrement dit exporter. Et c’est faisable, à partir du moment où nous fabriquons une panoplie de produits compétitifs », nous dit Abdelkrim Koul, directeur du commerce.
Localement parlant, « la wilaya de Bordj occupe une place économique prépondérante en termes d’industries agroalimentaire, électronique, textile, matériaux de construction… Il y a même des industriels qui exportent leurs produits. Certaines de nos marchandises n’ont rien à envier à d’autres fabriquées ailleurs », poursuit notre interlocuteur. Avec l’ouverture parfois incontrôlable des importations, certains produits ne répondant pas aux normes universelles inondent le marché algérien, avec toutes les conséquences sur le consommateur. « En tant qu’organisme de contrôle, nous encourageons le produit local, plus facile à contrôler que le produit importé.
D’ailleurs, le fait d’encourager la consommation de ce que nous produisons ici se répercute positivement sur l’emploi et sur la facture des importations », explique-t-il. Il ajoutera : « Je vous donne un simple exemple, celui de la fabrication du concentré de tomate. Le consommateur est attiré par le produit étranger, joliment emballé, mais plus cher et de moindre qualité que notre tomate gorgée de soleil et à un coût bas. » Cette campagne pour la promotion du produit national a drainé un nombre important de visiteurs.