Bloqués en Belgique, l’Algérie peine à récupérer ses navires

Bloqués en Belgique, l’Algérie peine à récupérer ses navires

Le secteur du transport maritime des marchandises en Algérie fait face à une situation jugée compliquée. Cette dernière est principalement liée à l’immobilisation de deux navires de la compagnie publique de transport de marchandise, de la part des autorités belges, en novembre 2021 et Mars 2022.

En effet, suite à quelques réserves émises par les autorités portuaires d’Anvers et la Fédération des travailleurs du transport maritime, le gouvernement belge a décidé de bloquer deux navires appartenant à Cnan-Nord, à savoir le Timgad et le Sedrata.

Par ailleurs, après un silence qui a duré longtemps, une délégation officielle a fait le premier pas en se déplaçant vers la Belgique, pour tenter de libérer les deux cargos, mais en vain.

Bloqués en Belgique, Cnan-Nord fait face au risque de perdre ses navires

Dans une déclaration accordée à El Wattan-dz, Bensouna Khiri, le secrétaire général du syndicat de Cnan-Nord, a fait savoir qu’une caution estimée à hauteur de 8.4 millions de dollars a été déposée, et ce, dans le but de libérer ces deux navires.

De plus, des virements ont été effectués pour régler les salaires des marins du Timgad. Une des restrictions exigées par la fédération des travailleurs du transport maritime. Malgré cela, aucune décision pour la libération de ce navire n’a été émise.

Le Sedrata fait également face à une situation similaire. En effet, suite à l’expiration de son assurance et à quelques problèmes techniques détectés, le Sedrata est toujours bloqué en Belgique, malgré la programmation d’un prochain chantier pour sa réhabilitation.

Une volonté délibérée pour maintenir les deux navires immobilisés

Face à une telle impasse, Bensouna Khiri craint que cette situation ne reflète la simple volonté de tierces personnes à garder les navires de Cnan-Nord bloqués sur le territoire belge, rapporte la même source. Pour rappel, auparavant, sept autres navires ont été ciblés par une immobilisation similaire, notamment en Espagne et en France.

Le non-respect de la réglementation relative à la convention des droits de travailleurs marins, mais aussi les problèmes techniques auxquels font face ces cargos, ont toujours été l’une des raisons pour ce genre de détentions.