Ce fonds, qui sera scindé en deux chapitres, est destiné à la formation et à la couverture sociale des journalistes.
De nouvelles mesures pour le secteur des médias. Le fonds d’aide à la presse, doté de 390 millions de dinars et gelé depuis 2005, sera bientôt réactivé. Un décret exécutif dans ce sens a été adopté par le gouvernement, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Communication.
Les missions et les actions du Fonds de soutien, qui portent essentiellement sur la formation et le perfectionnement des journalistes et des intervenants dans le métier de la communication, touchent l’ensemble de la presse écrite, audiovisuelle et électronique, précise cette source. Les critères d’octroi des subventions et financement de ce fonds seront fixés par une commission spécialisée instituée auprès du ministère de la Communication, les droits et obligations des parties bénéficiaires seront précisés par un cahier des charges, selon ce communiqué repris par l’agence officielle. Autre décret exécutif adopté : la couverture sociale des journalistes, des collaborateurs de presse contractuels ainsi que les universitaires et les experts contribuant aux activités journalistiques rémunérées à la tâche. Le texte fixe également le taux de cotisation des non-assurés et de ceux qui sont assurés au titre de leur activité. Pour la catégorie des journalistes et collaborateurs de presse ou pigistes rémunérés à la tâche et qui ne sont pas assurés au titre d’une activité, le taux de cotisation est calculé sur la base de la rémunération perçue. Il est fixé à 13,25%, se répartissant sur l’employeur avec un taux de 12% et le journaliste qui aura à sa charge 1,25%, selon le ministère.
Pour les universitaires et autres experts qui interviennent, mais qui bénéficient d’une assurance dans leur activité, le taux de cotisation applicable, selon ce décret exécutif, est de 2,75% et il est à la charge exclusive de l’organisme employeur. Ces mesures, qui ne manqueront pas certainement d’être accueillies favorablement par la corporation, sont appelées à être suivies par d’autres, notamment la carte de journaliste dont la délivrance est théoriquement attendue pour le mois de janvier prochain, la loi sur la publicité et la loi sur l’audiovisuel. Il y a également la mise sur place de l’organe de régulation de la presse écrite attendu depuis quelques mois, mais qui tarde toujours à voir le jour.
K K