BLIDA : Une vingtaine de diplomates étrangers visitent le Groupe SIM

BLIDA : Une vingtaine de diplomates étrangers visitent le Groupe SIM

Dans le cadre de la deuxième édition du programme ‘Marhaba’ (Bienvenue), initié par le ministère des Affaires étrangères, une vingtaine de diplomates étrangers en poste à Alger ont effectué une visite, au courant de la semaine écoulée, au Groupe SIM. Le programme, lancé l’an dernier par Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères, vise à faire connaître et à partager l’histoire, la culture, la civilisation, l’économie et la politique énergétique de l’Algérie.

Il tend aussi à promouvoir l’image de l’Algérie, plutôt ternie par les Années noires de terrorisme et, surtout, provoquer un dynamisme diplomatique refroidi depuis de nombreuses années. C’est Mme Amina Messaoud, directrice générale de l’Institut de la diplomatie et des relations internationales, qui explique le but de cette visite : «Cette visite tend à faire connaître le potentiel économique de notre pays à des diplomates en poste en Algérie. C’est une initiative qui fait partie du programme ‘Marhaba’, et nous avons choisi le Groupe SIM, un opérateur économique leader dans l’agroalimentaire, pour ses capacités managériales et son professionnalisme.

Notre but est d’établir un pont entre les diplomates en poste en Algérie et nos opérateurs économiques afin de tisser des relations menant à des projets de partenariat», a-t-elle précisé. Des diplomates en poste dans les ambassades du Canada, de l’Espagne, de l’Inde, du Ghana, du Zimbabwe, du Vietnam, de la Jordanie, de l’Autriche, de la Palestine, du Nigeria, du Niger et de Bahreïn, pour ne citer que ces pays, faisaient partie de la délégation qui a visité l’usine d’agroalimentaire du Groupe SIM, sise à Aïn-Romana et tous ont été impressionnés par les capacités, le professionnalisme, le travail et la qualité des produits de l’usine. Les diplomates ont fait montre d’un intérêt marqué pour ces produits faits à partir de blé de qualité supérieure et dans des conditions d’hygiène, de travail et de contrôle rigoureux. Abdelkader Taieb-Ezzraimi, P-DG du Groupe SIM, a estimé, en marge de sa présentation du Groupe, que ce genre d’initiative encourage l’opérateur économique algérien à redoubler d’effort pour ‘gagner le pari économique’. Le P-DG de SIM a fait la présentation de son Groupe, composé de plusieurs filiales versées dans des domaines divers comme les eaux minérales (Mouzaïa et Ben-Haroun), l’agroalimentaire (semoule, farine et pates, aliments du bétail), la conserverie (tomate et diverses confitures), le secteur médical (clinique Amina), le secteur de l’enseignement (École Baya et instituts). Taieb-Ezzraimi affirme attendre beaucoup de cette visite : «J’attends beaucoup de ces rencontres qui nous font gagner du temps et de l’argent. En effet, au cours de ces rencontres, les diplomates étrangers apprennent à connaître nos produits et nous aident dans le travail de prospection dans leurs pays respectifs. Nous leur avons donné toutes les informations relatives à nos capacités, et ils pourront passer le message à leurs opérateurs économiques pour les inciter à venir investir en Algérie dans des projets de partenariat». De leur côté, les diplomates ont fait montre d’un grand intérêt pour les capacités du Groupe SIM, à l’image de Jocelyn Guimond, délégué commercial principal à l’ambassade du Canada qui a affirmé que : «C’est extraordinaire, c’est cela le partenariat et le commerce, nous exportons du blé dur vers l’Algérie et nous importons du couscous produit par le Groupe SIM». Quant à Mangnan Roxan Adams Medah, premier conseiller à l’ambassade de Burkina Faso: «Cette initiative diplomatique permettra de tisser des liens économiques avec l’Algérie et nous fait connaître les potentialités existantes. Je constate que les potentialités de partenariat sont très grandes et le Groupe SIM en est la preuve tangible», a-t-il indiqué. Selon les déclarations de nombreux diplomates, cette visite a été très positive et leur a fait connaître beaucoup de choses concernant l’économie algérienne et les industriels.

Hadj Mansour