Blatter : «Il faut éliminer les tirs au but»

Blatter : «Il faut éliminer les tirs au but»

Le président de la FIFA a, quant à lui, improvisé un discours très émouvant, confirmant ainsi son amour pour l’Afrique et sa conviction que ce continent pourrait avoir un poids plus important dans le football mondial. « Beaucoup n’étaient pas d’accord que la Coupe du monde se déroule en Afrique. On disait qu’on allait directement buter sur un mur.

On pensait aussi que sur le plan financier, ça allait être une mauvaise affaire. On a prouvé qu’on avait raison et qu’ils avaient tort. La Coupe du monde 2010 était une totale réussite aussi bien sur le plan sportif que sur le plan financier. Sachez qu’on a réalisé cette année-là un chiffre d’affaires de 4 milliards de dollars. Après la Coupe du monde, on a totalisé une réserve de 1,2 milliard de dollars, alors qu’après la Coupe du monde en Allemagne, on avait une réserve de 600 millions de dollars seulement. »

«Le Ghana était à 3 cm des ½ finales»

Le président de la FIFA a avoué qu’il souhaitait voir une équipe africaine atteindre les ½ finales de cette Coupe du monde. « On voulait voir une équipe africaine atteindre le carré d’as. Le Ghana était à 3 cm seulement de cet exploit. Si les tirs de penalty ratés étaient 3 cm seulement au-dessous, on aurait assisté à un moment historique. D’ailleurs, je vous propose de chercher une autre solution que les tirs au but en cas d’égalité. C’est de la loterie. On a vu hier deux équipes (l’Algérie et le Soudan) se faire éliminer à cause des tirs au but », ajoutera Blatter.

«Après l’Afrique, il fallait que ce soit un pays arabe»

Par ailleurs et sur la Coupe du monde 2022 qui se déroulera au Qatar, Josef Blatter dira : « Après un pays africain, on a voulu que cette Coupe du monde soit organisée dans une autre culture, la culture arabe. C’est le but même de cette compétition. On a choisi le Qatar tout en étant confiant qu’elle sera, elle aussi, une réussite. On est heureux que cette Coupe se déroule au Qatar. » A. B.

Raouraoua le soutient

Dès son élection, Mohamed Raouraoua a déjà commencé à établir son plan de travail, selon lequel il va apporter sa pierre à l’édifice, en aidant Blatter, mais aussi Hayatou, qui est le vice-président de la FIFA. Aussi, il nous à déclaré hier avant de quitter la salle des conférences du Frienship Hall, qu’il n’hésitera pas à soutenir le programme du président de la FIFA, en citant à titre d’exemple «l’élimination des tirs au but» lorsqu’il s’agit d’un nul. Le patron de la FAF n’a, sans doute pas, digéré la façon avec laquelle son team a été éliminé la veille face à la Tunisie et fera de l’annulation des tirs au but l’un de ses premiers chevaux de bataille dans sa nouvelle mission au comité exécutif de la FIFA.

S. M. A.