Blatter «Algérie- Egypte: VERDICT LE 18 mai»

Blatter «Algérie- Egypte: VERDICT LE 18 mai»
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A la fin de la conférence de presse du président de la FIFA, Joseph Blatter, à Doha, Compétition a pu l’approcher et lui poser la question, qui intéresse tous les Algériens, relative au verdict dans l’affaire du caillassage du bus qui transportait l’équipe algérienne au Caire un certain 12 novembre 2009.

Difficile, voire impossible, de parler avec le premier responsable du football mondial. Entouré de ses gardes du corps, Blatter a quitté la salle des conférences par la porte de derrière, suivi de ses collaborateurs. Ses réponses furent courtes et précises.

Plusieurs journalistes, venus du monde entier, n’ont pu lui poser leurs questions, dont nous. Mais avec grande insistance, on a couru pour pouvoir lui poser cette question qui nous brûle les lèvres et qui est relative à l’énième report de la date de l’annonce du verdict dans l’affaire du caillassage du bus algérien au Caire. Une fois devant lui, ses gardes du corps ont fait opposition et nous ont formellement refusé de l’approcher.

On a alors jugé utile de leur faire savoir qu’on était venus d’Algérie spécialement pour lui poser cette question. Les gaillards responsables de la sécurité de cet homme n’ont rien voulu savoir, et avec les mains, ils nous ont poussés, avant de nous ordonner d’aller voir ailleurs.

LG Algérie

«Algérien ! Laissez-le parler»

A ce moment-là, et au moment où nous avons redit le mot : «Je suis journaliste algérien», Blatter s’arrêta et nous demanda gentiment : «Oui !» On lui a posé la question, et sa réponse fut la suivante. «Le verdict dans l’affaire du caillassage du bus algérien au Caire sera rendu public le 18 mai prochain», dira Blatter avant d’être confirmé par l’un de ses collaborateurs : «Oui, ça sera pour le 18 mai».

Une fois qu’il a répondu à notre question, le président de la Fédération internationale de football s’est précipité vers la porte de sortie pour éviter les autres collègues journalistes qui voulaient tous enchaîner par d’autres questions.

Blatter : «Il est temps qu’un pays arabe organise une Coupe du monde»

Le président de la FIFA, qui a animé une conférence de presse à Doha, n’a pas pu répondre à toutes les questions des journalistes. Le Qatar s’est porté candidat pour organisé la Coupe du monde 2022. Ça explique la présence de Blatter à Doha. Ça explique aussi le nombre des journalistes présents hier à la conférence de presse animée par le premier responsable du sport roi dans le monde.

A propos de cette candidature, Blatter a dit : «Il est temps qu’un pays arabe organise une Coupe du monde. Nous allons étudier prochainement la demande du Qatar, et le comité exécutif décidera de l’attribution de cette édition au Qatar ou pas.»

«L’équipe du Qatar est faible, et alors ?»

Un journaliste a posé une question concernant le niveau de la sélection qatarie, et sur son poids sur la décision du comité exécutive de la FIFA. Là, Blatter était catégorique. «Le niveau de la sélection n’influencera en rien sur notre décision. Il y a plusieurs autres paramètres qui rentrent en jeu, beaucoup plus importants que le niveau de la sélection qatarie», dira-t-il.

D’autre part, le boss de la FIFA nous a déclaré que dorénavant, la Coupe du monde quittera le vieux continent chaque trois éditions. «Il n’y aura plus de trois Coupes du monde consécutives accueillies par les pays européens.

Dorénavant tous les 12 ans un pays européen organisera une édition de la Coupe du monde, les trois autres durant cette période seront organisées par des pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique, une chaque

4 ans par un pays d’un de ces trois continents», précisa Blatter, «Pour 2018, on décidera prochainement»

Blatter n’a pas donné, ne serait-ce qu’un indice sur le pays qui aura l’honneur d’accueillir l’édition 2018. Il a juste informé l’ensemble des présents que la décision sera prise prochainement.

«Nous sommes toujours en train d’étudier les dossiers des candidats, et on tranchera prochainement», dira-t-il avant de préciser une chose qu’il a jugé importante : «Je tiens à préciser que je n’ai aucun problème avec M. Hamad.

Je n’ai pas pu être présent avant-hier à sa conférence parce que j’avais une conférence à Zurich», dira-t-il. A propos de M. Hamad, c’est un Qatari qui s’est porté candidat pour intégrer l’exécutif de la FIFA.