Black-out égyptien sur les évènements du Caire: la FIFA ne lèvera pas le petit doigt

Black-out égyptien sur les évènements du Caire: la FIFA ne lèvera pas le petit doigt

Nos supporters, nos reporters et même certaines chaînes françaises ont annoncé des blessés par cenraines et probablement une ou plusieurs victimes parmi les supporters algériens.

Comme d’habitude, du côté de l’Egypte, ni les «très populaires» chaînes satellitaires ni le «très sérieux» El Ahram, ni même la «très bouillonnante» presse de l’opposition n’ont annoncé le moindre fait.

C’est un vrai black-out qu’imposent les autorités égyptiennes, qui ressemble étrangement à un scénario de fiction.

Pour éviter toute propagation d’information contraire à leur ligne de conduite, les autorités égyptiennes mettent en placet un «cordon de sécurité» autour des hôpitaux du Caire. Jusqu’à l’heure actuelle, ils continuent de refuser l’accès à tout Algérien à leurs structures hospitalières. Objectif de la démarche : zéro preuve.

Même la presse internationale présente au Caire semble paralysée. La très sérieuse agence de presse Reuter serait en possession de plusieurs images de la «catastrophe», mais le directeur du bureau de cette agence aurait décidé de les garder au secret.

Selon certaines indiscrétions recueillies par nos envoyés spéciaux, cette démarche sera maintenue jusqu’au jour du match dans le but bien évident de ne pas mettre dans l’embarras leurs amis de la FIFA avant la tenue du rendez-vous soudanais. La publication d’images sur ce qui peut s’appeler dorénavant «les événements du Caire» aurait pu influer négativement sur les Egyptiens.

Même Hadjar change de ton

Du côté algérien, on semble avoir conscience du stratagème égyptien. M. Hadjar annonce avoir gardé au sein de l’enceinte diplomatique algérienne un compatriote blessé par une arme blanche et nuance son discours concernant la victime algérienne. «Nous sommes toujours à la recherche de la victime», dira-t-il. Nouveau ton du premier responsable diplomatique qui, implicitement, confirme au moins nos deux informations. Celle d’hier concernant la victime algérienne et celle d’aujourd’hui qui a trait au bouclage, par les autorités égyptiennes, de l’information médicale.

M. Z.