La ville de Paris a officiellement scellé son intention de célébrer la mémoire et l’œuvre de Baya Bouzar, l’immense artiste plus connue sous son nom de scène Biyouna. À la suite de sa disparition à l’âge de 73 ans, le Conseil de Paris a adopté à l’unanimité un vœu visant à lui rendre un hommage public solennel.
Portée avec conviction par le Groupe Communiste et Citoyen, cette initiative a reçu le soutien de l’ensemble de la représentation municipale. Cet accord unanime témoigne de l’aura singulière de Biyouna, dont le talent a su s’imposer bien au-delà des cercles artistiques pour toucher le cœur du public parisien et international.
Bien que le principe de cet hommage public soit désormais acté, les détails logistiques restent à définir. Le communiqué du Groupe Communiste et Citoyen ne précise pas la date et la forme exacte de cette célébration. Paris attend le moment opportun pour célébrer, à la hauteur de son talent, celle qui a passé sa vie à « bâtir des ponts » par le rire et l’émotion.
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Paris rendra hommage à Biyouna
L’artiste algérienne Baya Bouzar, alias Biyouna, est décédée à l’âge de 73 ans, le 25 novembre 2025. Hospitalisée début novembre pour de graves insuffisances respiratoires, l’artiste a succombé aux complications d’un cancer contre lequel elle luttait avec courage depuis 2016. Son départ marque la fin d’un long combat contre la maladie, mené avec la résilience qui caractérisait sa personnalité.
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Sa carrière exceptionnelle a débuté par sa passion pour le chant et la danse dans les troupes traditionnelles, avant d’éclater au grand jour en 1973 grâce à son rôle de Fatma dans le feuilleton « La Grande Maison ». Cette consécration précoce a ouvert la voie à une filmographie riche, marquée par des collaborations internationales prestigieuses, notamment avec Nadir Moknèche dans des films cultes comme « Viva Laldjérie » ou « Délice Paloma ».
Artiste aux mille facettes, Biyouna a su conquérir tous les publics, du petit écran avec la série humoristique « Nass Mlah City » à la scène musicale avec des albums tels que « Une Blonde dans la casbah ». Elle laisse derrière elle l’image d’une femme libre, audacieuse et profondément authentique, dont l’humour et le talent unique ont bâti des ponts entre les cultures et les générations.
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