Bira dans le staff de Benchikha et… Saâdane !

Bira dans le staff de Benchikha et… Saâdane !

Tasfaout remplace Walid Sadi

C’est finalement pour une solution interne que la FAF a sagement optée, après avoir fait miroiter qu’un technicien étranger pouvait être adjoint à Rabah Saâdane dans son staff. Ce sera donc Abdelkrim Bira, comme annoncé par Le Buteur il y a quelques jours, qui secondera le Cheikh dans sa mission jusqu’en 2012.

Les compétences locales retrouvent enfin le sourire !

Le monde du football algérien se réjouira sans doute de cette nouvelle qui nous évite, une fois n’est pas coutume, de nous retourner vers l’Europe pour puiser les compétences susceptibles de diriger notre Equipe nationale. Une décision qui est, on ne peut mieux, un message clair des nouvelles directives vers lesquelles se dirigent les responsables de la FAF. Ce qui, on l’espère bien, laisse présager du bon pour toutes les compétences locales tant chez les cadres que chez les joueurs.

LG Algérie

Proposé par Benchikha, intégré chez les A

Mais la fonction qui sera confiée à Abdelkrim Bira, bien qu’elle ait encore besoin d’être peaufinée, sera de faire, à moyen terme, le lien entre les A et les deux sélections (A’ et Olympique) dont s’occupait jusque-là Abdelhak Benchikha seul. C’est d’ailleurs le «Général» qui a demandé à Raouraoua de l’autoriser à renforcer son staff par son ami et collègue Bira. Ce que le président de la FAF a accepté volontiers, tout en lui proposant de ramener d’autres techniciens selon les besoins de sa lourde mission. C’est ainsi qu’ils se sont entendu sur la nécessité de faire appel à un manager général, qui aura pour tâche d’assurer le volet administratif des A’ et Olympiques et pourquoi pas, d’autres fonctions techniques.

Tasfaout manager général des A

Abdelhak Benchikha s’inscrit sans doute dans le même registre que l’équipe A, qui vient d’être renforcée par Abdelhafid Tasfaout, en qualité de manager général. L’ancien capitaine des Verts, dont le profil a séduit Raouraoua sur tous les plans, s’est installé tout naturellement à ce poste, vu qu’il n’a brûlé aucune étape depuis sa retraite en tant que joueur. En effet, le meilleur buteur des Verts de tous les temps (35 buts en 88 sélections) a gravi les marches une à une, jusqu’à sa désignation à ce poste important.

Tasfaout : «Mon rêve est de devenir président de la FAF !»

Il a été sélectionneur de l’équipe espoirs, puis membre du bureau fédéral depuis près de deux ans. C’est à ce niveau qu’il a pu se familiariser avec le volet administratif. Et dès le départ de Walid Sadi, lassé de rester de longs mois loin de sa famille, comme il nous l’a souligné il n’y a pas si longtemps de cela, Raouraoua a dirigé son regard vers Tasfaout chez qui il a décelé le profil idéal pour prendre ce poste. Pour ceux qui l’ont côtoyé depuis qu’il était footballeur, ce cheminement qu’effectue Tasfaout est tout ce qu’il y a de logique, puisqu’il nous avait annoncé déjà en 1994, que «mon souhait est de devenir un jour président de la FAF !»

Il fera ses classes aux côtés du maître incontesté : Mohamed Raouraoua !

C’était à une époque où il pestait contre la nullité des dirigeants qui se succédaient à la tête de la Fédération algérienne de football. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas loin de réaliser son rêve aujourd’hui qu’il est si près du but. Surtout qu’il fera ses classes aux côtés du maître incontesté en la matière, Mohamed Raouraoua en l’occurrence. Tasfaout n’a donc plus qu’à ouvrir ses oreilles bien grand, afin d’acquérir l’expérience requise pour parfaire ses connaissances en vue de ses ambitions futures.

Le double avantage du footballeur-ingénieur

Raouraoua n’en demandera pas tant, lui qui rêve de confier les rênes à un élève digne de ce nom. C’est ce qu’il vient de trouver en la personne de Abdelhafid Tasfaout, qui offre un statut privilégié à son nouveau patron. Celui de bénéficier de la double légitimité intellectuelle et sportive. L’ancien numéro 10 des Verts a en effet cet avantage d’avoir été d’abord un footballeur professionnel respecté tant en France qu’en Algérie, mais aussi celui d’avoir fait de brillantes études supérieures, sanctionnées par un beau diplôme d’ingénieur. Que demande le peuple ! Bon vent Hafidou !