ALGER – Le développement de la médecine hématobiologique à travers l’ouverture de laboratoires et de centres de référence est la principale recommandation du VIIIe congrès national de la Société algérienne de transfusion et d’hémobiologie (SATH).
L’hématobiologie est une spécialité de la biologie médicale qui s’intéresse aux composantes du sang, à savoir les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes et étudie également les variabilités génétiques entre les individus.
La présidente de la SATH, Pr. Ghania Hariti a précisé, à l’APS, que la biologie avait une part importante dans la médecine, car ce sont les techniques biologiques qui permettent d’établir des diagnostics de maladies acquises ou transmises.
Pour le Pr. Hariti, de meilleurs diagnostics, prise en charge et suivi des malades atteints de pathologies sanguines, sont tributaires de la promotion de la biologie médicale. Elle a aussi ajouté que les analyses biologiques étaient obligatoires avant les transfusions sanguines, pour éviter les conséquences d’incompatibilité liées aux rhésus sanguins et aux plaquettes.
A ce sujet, l’incompatibilité entre le rhésus et les plaquettes de la mère et du fœtus peuvent causer des pathologies sanguines chez le fœtus et le nouveau-né et conduire au décès. Pour ce faire, la spécialiste a noté qu’il était nécessaire d’encourager cette discipline en formant périodiquement les médecins et par l’ouverture de centres adaptés.
Le Pr. Hariti a suggéré à ce propos d’introduire les nouvelles techniques de groupages plaquettaires en Algérie, afin de limiter les décès néonataux inhérents aux incompatibilités et pour le dépistage précoce des pathologies hématologiques.
Parmi les thématiques traitées, lors de ce séminaire, figure l’anémie chez le nouveau-né, la leucémie (cancer du sang), le diagnostic néonatal des anomalies sanguines et le dépistage des affections sanguines rares.