Billets chers ou sièges vides : Air Algérie face à un ultimatum

Billets chers ou sièges vides : Air Algérie face à un ultimatum

C’est partout, sur les réseaux sociaux, les journaux, dans les discours des politiques et les rapports des députés de l’émigration ; la cherté des billets d’avion déplaît, inquiète et inspire des réformes.

Lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, le Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a soulevé la cherté des billets comme étant un moyen indirecte de couper le lien entre la communauté algérienne à l’étranger et leur pays. Suite à quoi, une Commission d’enquête a été créée. Une nouvelle instance qui aura pour but d’élucider les raisons derrière ces prix exorbitants notamment chez Air Algérie et de mettre en place les mesures nécessaires pour changer la déplorable situation.

Comme l’a souligné l’Ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud, les prix empêchent clairement notre diaspora de se rendre en Algérie ; les billets avoisinent les 900 euros.

Sièges vides pour garder des poches remplies

La diaspora algérienne souffrait avant du nombre réduits de vols à cause de la reprise timide. Une fois les vols accentués suite à la forte demande, les avions décollent avec de plus en plus de sièges vides à cause des prix exorbitants des billets. Comme nous l’avons vu sur les vidéos postées sur les réseaux, à l’instar du vol d’Air Algérie Montréal – Alger ou encore le vol Paris – Alger d’Air France.

Des sièges vides alors que grand nombre de la communauté algérienne à l’étranger ne parvient pas à retourner dans leur pays. Sachant que la situation risque de s’aggraver à cause de la hausse des prix du pétrole comme l’a indiqué l’Association du transport aérien international (IATA).

Les compagnies aériennes ont fait leur choix, décoller avec un avion vide et ne pas diminuer leurs prix.