Bilan et Prévisions socio-économiques : Les messages d’Ahmed Ouyahia

Bilan et Prévisions socio-économiques : Les messages d’Ahmed Ouyahia
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« A la fin de l’année en cours, les bilans des réalisations de 2018, du 4e mandat du Président Bouteflika et des 20 dernières années seront présentés « , a déclaré le Premier ministre Ahmed Ouyahia lors de la conférence de presse qu’il a animée samedi au CIC d’Alger. Selon lui, l’élaboration du bilan des réalisations des deux dernières décennies est  » nécessaire  » pour mettre en exergue l’effort  » colossal  » consenti durant cette période sous la direction du Président Bouteflika.
Très pointu à ce sujet, Ouyahia estime que l’élaboration de ce bilan sera une réponse à ceux qui s’interrogent sur la destination des 1.000 milliards de dollars et qui  » devraient plutôt se dire qu’est-ce qui a été réalisé avec ce montant « . Le Premier ministre dressant le bilan de son gouvernement pour l’année 2017 a déclaré qu’elle a été difficile mais qu’une lueur d’espoir se dégage pour l’année 2018. « Cette année sera meilleure comparativement à 2017 sur le plan économique et social « .L’optimisme soulevé par M. Ouyahia tend à juguler autant que faire se peut la  » relance  » ; en un mot, orienter la politique économique et sociale en vue d’un développement équilibré au bénéfice de tout le peuple ; Ce n’est pas faire preuve d’un esprit passéiste que de rappeler les conséquences de la crise du baril de pétrole et de la mondialisation sur l’économie nationale.
En fait, pour agir dans cette direction il faut connaître le point de départ et le point d’arrivée, c’est-à-dire apprécier objectivement et aussi exactement que possible l’étape actuelle, afin de choisir le mode d’action le plus convenable, l’axe d’effort principal et organiser les propres moyens à réaliser les objectifs. En rapport avec ces objectifs M. Ouyahia, chiffres à l’appui, a expliqué que le taux d’inflation a connu un relatif  recul passant de 6 % en octobre 2017 à 5,6 % en décembre 2017, à 5,2 % en janvier 2018 pour atteindre les 4,9 % en février. Rappelant le recours du gouvernement à l’emprunt intérieur, le Premier ministre estime que ce n’est pas une  » aventure « , expliquant que ce mode de financement a été accompagné par des  » réformes visant le rééquilibrage de la balance budgétaire de l’Etat, d’un côté, et la restructuration de l’économie nationale, de l’autre. Cette restructuration de l’économie nationale a permis selon le conférencier d’assainir une créance de plus de 70 milliards de dinars, la levée du gel sur 1.500 projets en 2018 d’une valeur d’investissement global de 260 milliards de dinars dans l’éducation, la santé, les ressources en eau et l’enseignement supérieur.
Dans le même registre, Ouyahia a déclaré, que 5 000 nouveaux projets d’investissement enregistrés en 2017 par l’Agence nationale de l’investissement seront concrétisés au cours de l’année en cours. Le message transmis par Ouyahia semble être des messages centraux de confiance en l’avenir car le renouveau national est toujours en marche malgré, et ce, à travers un modèle économique et social souvent réactualisé fondé sur la création de richesses, la création d’emploi et beaucoup d’investissements. C’est aussi un message qui explique que le gouvernement concrétise sur le terrain les directives du Président Abdelaziz Bouteflika en optant pour une gouvernance vertueuse qui garantit la croissance forte, durable et inclusive. Il reste que toute œuvre de développement est perfectible, mais les acquis, les chiffres et les perspectives annoncés par le Premier ministre, sans verser dans l’autosatisfaction sont tangibles et satisfaisants pour ce bilan élémentaire du développement national. Ce bilan positif de l’action gouvernemental pour l’année 2017, malgré une année mouvementée sur le plan financier et budgétaire, sur le plan socio-économique a été possible grâce aux orientations et aux directives du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Et le Premier ministre, Ahmed Ouyahia le reconnat. Témoignant de façon directe toute sa reconnaissance et sa disponibilité à conduire l’action gouvernementale sous le leadership éclairé du président Abdelaziz Bouteflika, Ouyahia  souligne  » Le Président de la République dirige le pays, et si on nous posait la question en tant que membres du gouvernement, et à leur tête le Premier ministre, nous ne serions que ravis qu’il poursuive ses fonctions à la tête de l’Etat « .
Ahmed Saber