Bilan du séjour aux Etats-Unis d’une délégation d’opérateurs agricoles algériens, Un programme de partenariat établi

Bilan du séjour aux Etats-Unis d’une délégation d’opérateurs agricoles algériens, Un programme de partenariat établi
bilan-du-sejour-aux-etats-unis-dune-delegation-doperateurs-agricoles-algeriens-un-programme-de-partenariat-etabli.JPG

L’expérience américaine, un plus pour notre agriculture

Un inventaire des possibilités de partenariats et de joint-ventures dans les filières lait et élevage a été fait.

Une délégation d’experts agricoles et d’opérateurs économiques algériens, activant dans le domaine de l’agriculture et le mécanisme agricole, vient d’accomplir récemment une mission de mise en relation d’affaires et d’études dans les Etats de Californie et du Texas aux Etats- Unis.

Pour mieux cerner et rendre compte des résultats de ce «Road Show 2015» d’exploration, organisé par la Fondation «Filaha Innove» et appuyé par le très actif Conseil d’affaires algéro-américain ou «US – Algéria Business Council», une conférence de presse a été organisée mardi dernier à Alger par les organisateurs de ce trip.

LG Algérie

Le travail de cette mission professionnelle de l’agriculture, qui a séjourné aux Etats-Unis du 3 au 14 février 2015, s’est focalisé sur les cultures céréalières et fourragères qui font tellement défaut en Algérie. La filière lait, les secteurs génétique et de la semence, ainsi que les systèmes d’irrigation, du machinisme et de l’équipement agricole sont des paramètres qui n’ont pas été en reste dans les investigations de coopération et de partenariat entre des opérateurs algériens et américains.

Les objectifs de cette mission de travail se caractérisent par la possibilité de partenariats entre opérateurs privés algériens et américains qui seraient empreints de la réalisation de joint-ventures entre les protagonistes du domaine.

Le bilan de ce riche programme de rencontres et d’échanges a été présenté à la presse nationale lors de cette rencontre qui s’est tenue en présence des opérateurs et des représentants des firmes américaines visitées lors de ce «Road Show».

Les communicateurs, dont notamment le Dr Amine Bensemmane, président de la Fondation «Filaha innove» et le

Dr Ismaïl Chikhoune président du Conseil d’affaires algéro-américain, ont présenté avec force détails les visites effectuées. Ils ont cité les universités «Kleberg» et «ATM Sciences Center»; dont les étudiants s’impliquent sur le terrain, ou encore les différentes exploitations agricoles dotées de techniques et appareillages modernes d’exploitation.

Bien que les présentateurs eurent tendance à «comparer l’incomparable» entre les méthodes et les techniques d’exploitation des deux pays, il n’en demeure pas moins que des progrès dans leur modernisation sont possibles pour autant que les pouvoirs publics tendent une oreille attentive aux préoccupations majeures des potentiels investisseurs tant algériens qu’étrangers. Parmi celles-ci, on citera le problème du foncier qui se pose avec acuité. En effet, force est de constater que des surfaces arables sont orientées vers les loisirs, l’urbanisme et les centres d’activités autres que l’agriculture.

Cette occupation des sols, toujours d’actualité, est aussi importante que vorace, malgré la volonté affichée de l’Etat de canaliser, voire freiner, cette tendance qui hypothèque l’avenir de la sécurité alimentaire du pays.

Ce voyage d’étude en Californie et au Texas, très «positif et riche d’enseignements» selon l’appréciation de ses organisateurs, confirme, si besoin est, qu’il existe des solutions techniques et économiques pour moderniser le développement de l’agriculture et l’élevage en Algérie, notamment dans les régions où les conditions climatiques sont similaires à celles de la Californie par exemple. Il en est ains des domaines de l’irrigation, des semences végétales sélectionnées (luzerne, trèfle, légumes secs) les graminées (blé, sorgho…), les animaux reproducteurs sélectionnés des espèces bovines essentiellement pour le lait et la chair, mais aussi caprines et ovines. Ce secteur peut se concrétiser à court terme par l’achat d’embryons, de vaches laitières, pour la transplantation embryonnaire destinés à l’insémination artificielle.

Les communicateurs ont bien voulu conclure avec optimisme que malgré les différents moyens existants, il est important de rester en contact permanent avec les universités pour s’approprier de nouvelles technologies destinées à asseoir une étroite et directe coopération entre les agriculteurs et les universités.