Les Algériens ont passé un Aïd moins tendu
«Aucun service de police n’a le droit de refuser la plainte des citoyens à l’échelle nationale.»
La direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), annonce une amélioration sensible dans le domaine de la sécurité publique durant le mois de Ramadhan dernier, a-t-on appris, lors d’une conférence de presse organisée par la Dgsn à Alger.
Au-delà des statistiques qui démontrent une baisse de 20% en termes de sécurité publique, la police algérienne s’est dite ouverte à la communication, afin de développer une relation de confiance qualitative vis-à-vis des citoyens et des médias qui ont joué un rôle important en termes de lutte contre le crime organisé. Kara Abdelkader Bouhadba, officier supérieur, représentant de la Dgsn, n’a pas mâché ses mots en déclarant que «les situations d’impunité sont révolues quelle que soit leur importance». Il a, par ailleurs, rendu un vibrant hommage à la presse nationale qui joue un rôle important en matière de sensibilisation.

Mettant en avant un ensemble de facteurs qui ont conduit à la baisse du nombre de crimes par rapport à la même période de l’année 2012.
Afin d’encourager les citoyens à faire confiance et se rapprocher davantage du service de la Dgsn, un site Web de la police nationale est mis à la disposition des citoyens afin de prendre contact avec les services concernés qui sont tenus de répondre aux préoccupations posées. S’agissant de la nuisance sonore et le tapage nocturne qui empoisonne la vie des citoyens, notamment dans les quartiers populaires, M.Saâdi Abdelmadjid, sous-directeur du maintien de l’ordre public, a affirmé que c’est un véritable problème qui a été posé, tout en révélant qu’un rapprochement a eu lieu, il y a quelque temps, entre la Dgsn et le ministère concerné afin d’établir de nouvelles lois qui renforcent le dispositif juridique pour lutter contre le tapage nocturne et la pollution sonore.
La question de l’enlèvement des enfants reste un problème qui préoccupe les éléments de la Sûreté nationale à longueur d’année, a-t-on indiqué. Par ailleurs, les conférenciers ont déploré la surdimension de certaines opérations liées aux enlèvements des enfants, notamment le cas de Mostaganem. «Il faut rester prudent sur ces sujets qui risquent gros pour les familles et la vie des enfants», a-t-on suggéré, tout en avançant, que la Dgsn est respectueuse du droit à l’information de l’opinion publique. S’agissant de la lutte contre la drogue, les éléments de la Dgsn ont saisi 2.8 tonnes de drogue, entre résine de cannabis et psychotropes. Un phénomène étranger au pays qui nécessite la mobilisation de tous les moyens humains et matériels nécessaires à l’éradication de ce mal qui ronge la jeunesse surtout.