Les services de sûreté de la wilaya de Tizi Ouzou ont eu à traiter différentes affaires au cours du mois de mars dernier.
Les éléments des différentes brigades de police judiciaire sont intervenus dans de nombreuses situations. Au chapitre des affaires relatives aux crimes et délits contre les personnes (coups et blessures volontaires, menaces et injures…), 96 affaires ont été traitées, soit 5 de moins que durant le mois de février dernier. Toutefois, le nombre de personnes mises en cause est légèrement en hausse avec 129, contre 123 en février. Fait remarquable, la femme est de plus en plus impliquée dans le crime puisque, pour mars, on dénombre 8 femmes, contre 7 pour février.
S’agissant des affaires relatives aux crimes et délits contre les biens (atteinte aux biens, vols simples et dégradation), les mêmes services ont eu à traiter 39 affaires, soit cinq de plus qu’en février, mettant en cause plus de personnes (62 contre 43 en février, dont 5 femmes et 5 mineurs, contre respectivement 9 et 1 le mois précédent). Au volet relatif aux infractions à la législation des stupéfiants et substances psychotropes, 13 affaires ont été enregistrées, mettant en cause 19 personnes dont 16 ont été présentées au parquet qui a placé 9 d’entre elles en détention préventive. Quant aux affaires relatives aux crimes et délits contre la chose publique (ivresse publique et manifeste, conduite en état d’ivresse, outrage à corps constitué), ces services ont traité 41 affaires impliquant 46 personnes dont 6 ressortissants étrangers.
Pour ce qui des atteintes aux familles et aux bonnes mœurs, deux affaires en moins ont été enregistrées, contre 4 en février. Ce sont 6 personnes, dont 2 femmes, qui y sont impliquées. Elles ont été présentées au parquet. Pour ce qui est des infractions économiques et financières (abus de confiance, cybercriminalité, faux et usage de faux, falsification et autres…), les mêmes services ont traité 19 affaires, impliquant 21 personnes. Enfin pour ce volet judiciaire, le bilan a souligné l’impact des opérations coups-de-poing dans le cadre de la lutte contre la criminalité urbaine.
2.720 personnes contrôlées au cours de 266 opérations coup-de-poing
13 permis retirés par jour