Durant les 5 dernières années, l’interdiction étant fixée à 5 ans, la Banque d’Algérie a enregistré, estime M. Boussaba, 48 000 personnes interdites d’émettre des chèques. Entre le mois de mai et juin 2016, il a été centralisé quelque 800 interdictions. Ce qui a fait dire à ce directeur qu’une amélioration commence à se faire sentir. “Désormais, les banques et les établissements financiers sont non seulement très regardants mais aussi intransigeants en ce qui concerne les déclarations”, souligne-t-il. Maintenant les entreprises clientes sont au courant du système qui régit le chèque.
Par ailleurs, dans le cadre de la modernisation de la Centrale des impayés, le législateur algérien évoque la possibilité de communiquer l’information au bénéficiaire du chèque avant même d’accepter ce dernier, afin de s’assurer que le compte concerné contient une provision suffisante. En 2012, à la Centrale des impayés, on a recensé 43 262 incidents de paiement sur chèques (absence ou insuffisance de provision). On a centralisé également 12 787 personnes physiques et morales interdites d’émission de chèques.