L’usage des sacs plastiques est entré de plein dans les mœurs de l’Algérien. Nous avons fini par l’utiliser sans la moindre retenue. Aujourd’hui, le gouvernement ne cesse de se battre pour que le sac plastique disparaisse, suite à ses fortes menaces d’ordre environnemental et au risque sanitaire que son usage laisse planer, mais hélas ! Malheureusement, l’habitude semble avoir la peau dure. La population continue de l’utiliser en restant sourde à l’appel du gouvernement qui parait ne pas savoir la formule idéale à appliquer pour la suppression pure et simple du sac plastique, en se contentant juste d’appels et de campagnes de sensibilisation et de collecte presque sans suites . Aujourd’hui, l’Algérie se retrouve avec une consommation annuelle de 5,5 milliards de sacs en plastique, sur les bras et ne sait quoi faire. Certes, la ministre ne cesse de multiplier ses efforts pour parvenir à l’éradication de ses sacs en plastique, dont l’habitude d’en trimballer demeure si difficile a ‘’s’oublier’’. Le danger que représente le sac ou encore du sachet plastique est aujourd’hui connu de tous. Son interdiction ne cesse d’être ressassée, mais tarde à se voir appliquer. Cependant, nous continuons de l’utiliser comme si de rien n’était, la commercialisation des sacs se poursuit, et tous les magasins en font usage. Alors, que les sachets plastiques influencent beaucoup le milieu de vie et leurs conséquences sur l’environnement sont énormes et multiples. Selon plusieurs études, les sachets plastiques, dont la durée de vie varie entre 100 et 400 ans en fonction des conditions, ont des effets nocifs sur la faune et la flore aquatiques. En effet, les sachets plastiques, dans le milieu aquatique, provoquent une modification des écosystèmes. Cela, en empêchant la lumière, pourtant nécessaire pour la photosynthèse des organismes végétaux, de pénétrer dans l’eau. Conséquence, le développement des plantes aquatiques prend un coup, la vie des animaux herbivores aussi. Malheureusement, tout cela ne semble point concerner les Algériens que nous sommes, devenus des maitres en la culture de ces sacs de plastique, qui couvrent nos campagnes et hantent les boulevards et autres rues de nos villes.
L.Ammar