BientĂ´t une Ă©cole nationale du numĂ©rique et de l’intelligence Ă©conomique

BientĂ´t une Ă©cole nationale du numĂ©rique et de l’intelligence Ă©conomique
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ALGER – Le ministre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a annoncĂ©, jeudi Ă  Alger « l’ouverture pour l’annĂ©e universitaire 2018-2019 d’une nouvelle Ă©cole nationale spĂ©cialisĂ©e en numĂ©rique et en intelligence Ă©conomique et industrielle ».

En rĂ©ponse Ă  la question orale du membre du Conseil de la nation, Abdelkader Chenini, sur l’inexistence d’une spĂ©cialitĂ© universitaire « intelligence Ă©conomique », le ministre a fait savoir que « l’annĂ©e prochaine verra l’ouverture d’une nouvelle Ă©cole nationale du numĂ©rique et de l’intelligence Ă©conomique et industrielle ».

M. Hadjar a prĂ©cisĂ© que l’intelligence Ă©conomique constitue l’un des axes d’intĂ©rĂŞt de son secteur notamment en termes de veille Ă©conomique, de prospection et d’efficacitĂ© Ă©conomique de l’Etat.

Il rappelĂ©, dans ce cadre, les formations dispensĂ©es par l’UniversitĂ© de la formation continue (UFC) durant les annĂ©es universitaires (2007-2008) et (2008-2009) dans la spĂ©cialitĂ© de l’intelligence Ă©conomique au profit d’un nombre de cadres de l’Etat et de directeurs gĂ©nĂ©raux d’institutions Ă©tatiques.

« L’UFC avait lancĂ©, Ă  partir de l’annĂ©e universitaire 2010-2011, trois promotions en intelligence Ă©conomique Ă  l’universitĂ© d’Oran et nombre de cadres spĂ©cialisĂ©s ont Ă©tĂ© diplĂ´mĂ©s », a indiquĂ© M. Hadjar.

Le ministre a Ă©voquĂ©, dans le mĂŞme sillage, une offre de formation sur l’administration Ă©lectronique (e-administration) homologuĂ©e durant l’annĂ©e universitaire (2017-2018) Ă  l’universitĂ© de SĂ©tif 2 ainsi que des projets de formation proposĂ©s par des Ă©tablissements universitaires sur les banques Ă©conomiques et l’Ă©conomie numĂ©rique au titre de la prochaine annĂ©e universitaire et devant ĂŞtre homologuĂ©s par la Commission nationale d’habilitation (CNH) ».

Il a appelĂ©, dans ce cadre, tous les secteurs Ă  contribuer, chacun dans son domaine, pour doter le pays d’un système de prĂ©vention pour la protection de l’Ă©conomie nationale et l’accès Ă  l’Ă©conomie du savoir’ ».

RĂ©pondant Ă  une autre question sur la nĂ©cessitĂ© d’ouvrir de nouvelles spĂ©cialitĂ©s au centre universitaire d’Illizi posĂ©e par le membre du Conseil. Abbas Bouamama, le ministre a rappelĂ© « les efforts consentis par l’Etat pour le dĂ©veloppement du secteur de l’enseignement supĂ©rieur et le renforcement des diffĂ©rentes rĂ©gions du pays en pĂ´les universitaires ».

Dans ce cadre, M. Hadjar a prĂ©cisĂ© que « l’ouverture de nouvelles spĂ©cialitĂ©s n’est pas du ressort de la tutelle mais fait suite Ă  la demande de la base, c’est Ă  dire de l’universitĂ© qui l’initie en fonction de ses capacitĂ©s », ajoutant que « cela passe par des conditions contenues dans le cahier des charges Ă  rĂ©unir et sa validation par les Commissions rĂ©gionale et nationale et enfin l’approbation du ministre ».