Biens mal acquis : Plusieurs biens immobiliers récupérés en France

Biens mal acquis : Plusieurs biens immobiliers récupérés en France

La problématique de la récupération des biens et fortune des richissimes oligarques et hauts responsables du régime Bouteflika à l’étranger est toujours d’actualités.

En effet, selon des sources diplomatiques rapportées par le journal « l’expression », la majorité des  biens immobiliers que possède les anciens diplomates algériens en région parisienne, ont été récupérés.

La même source parle d’un chiffre de 44 biens immobiliers récupérés sur  46 possibles, apparentant à d’anciens hauts responsables impliqués dans des affaires de corruption.

La question de la récupération des fonds transférés illicitement, ces deux dernières décennies, estimés par les experts à des centaines de milliards de dollars, est toujours sous les tables du Chef de l’État Abdelmadjid Tebboune.

Ce dernier, a en effet,  ordonné le recensement de tous les biens à l’étranger et la création d’une base de données englobant tous les domaines, et pas seulement le foncier à caractère diplomatique, précise la même source, rappelant qu’Abdelmadjid Tebboune avait évoqué la mise en œuvre de procédures rigoureuses afin de restituer les fonds pillés, en déclarant lors de sa campagne électorale, « si je ne parviens pas à récupérer leur totalité, je veillerai à récupérer une bonne partie de ces fonds ».

Un seul château a couté plus de 2 millions d’euros

Hormis les biens accaparés par d’anciens hauts fonctionnaires de l’État ou des représentants du FLN au lendemain de l’indépendance, la même source met en avant  » un château dont les frais de gardiennage et d’entretien ont coûté au Trésor public la bagatelle de 2 millions d’euros de 2009″.

Ces grands dossiers s’élèvent à des centaines de millions d’euros et le premier pays étranger vers lequel tous les regards algériens se tournent est bel et bien la France. Il ne s’agit pas seulement de comptes bancaires ouverts dans des institutions financières occidentales, mais aussi des résidences luxueuses, châteaux, bâtiments, hôtels, commerces et même exploitations agricoles, dont la gestion reste flou, mais coûteuse pour l’État.

Auparavant, des sources bien informées là-dessus ont indiqué, que tous ces biens immobiliers; terrains et sociétés soumis à la saisie par la justice « pourront » en revanche « être vendus aux enchères », mais le gouvernement s’apprête également à la création d’une base de données répertoriant tous ses biens mal acquis à l’étranger, afin de les revaloriser et les mettre au service de la diaspora algérienne et du Trésor public.