Bien que les procédures soient simplifiées Un quart des demandes de visas pour la France refusé

Bien que les procédures soient simplifiées Un quart des demandes de visas pour la France refusé

2014-VIsa_341980984.jpgL’ambassade de France en Algérie adopte, depuis quelque temps, des procédures moins exigeantes qu’auparavant afin de faciliter les démarches des demandeurs de visas, dont leur nombre ne cesse de s’accroitre d’année en année.

Dans un communiqué publié ce matin sur son site web, l’ambassade de France en Algérie indique que les procédures d’obtention d’un visa de court séjour vers la France sont réduites et que le nombre de refus est en déclin.« Afin de lever autant que possible les obstacles à la circulation des personnes, conformément aux souhaits des gouvernements français et algérien, les consulats ont rendu moins complexes les procédures d’obtention de visa », peut-on lire dans le communiqué.

« Le taux de refus a décliné progressivement et ne concerne plus aujourd’hui qu’un quart environ des demandes. Plusieurs professions, notamment celles de médecin, d’avocat, d’entrepreneur ou de journaliste, se sont vu accorder des procédures simplifiées », ajoute la même source.

Une politique, selon le communiqué, qui « s’est également traduite par une hausse du nombre de visas de circulation ». Les français considèrent ces nouvelles facilitations comme « une manière de rendre hommage à la vitalité des échanges humains entre la France et l’Algérie et de contribuer encore davantage à leur épanouissement ».

L’ambassade affirmera que le nombre de demandeurs de visas, notamment pour le court séjours, est en augmentation constante à travers ses trois Consulats en Algérie. « Entre 2010 et 2013, les demandes auprès des trois consulats ont augmenté de 60%, pour dépasser l’an dernier le chiffre de 320.000. Et le rythme s’accélère encore : depuis janvier, la hausse de la demande pour le seul consulat à Alger a cru de près de 65% par rapport à la même période en 2013 ». Cette augmentation est due essentiellement à la « réorganisation des services consulaires » et aussi à la collecte des dossiers par à un opérateur extérieur, TLS Contact. Cette externalisation a eu lieu à Alger dès 2008 puis en 2014 à Oran et Annaba ».

Noreddine Izouaouen