Bezzaz «Maintenant, à moi de convaincre Benchikha»

Bezzaz «Maintenant, à moi de convaincre Benchikha»
bezzaz-maintenant-a-moi-de-convaincre-benchikha.jpg

«Dieu merci, je bénéficie d’un temps de jeu plus conséquent et cette première titularisation m’a fait beaucoup de bien.»

Dans cet entretien, Yacine Bezzaz nous livre ses premières impressions sur sa première titularisation et revient sur le rendement de son camarade international Nadir Belhadj et sur les chances de qualification de l’EN pour la CAN 2012.

Alors Yacine, ça s’améliore bien pour vous ?

Oui, Dieu merci, je bénéficie d’un temps de jeu plus conséquent et cette première titularisation m’a fait beaucoup de bien.

C’est la première fois que vous jouez plus de 60 minutes depuis votre retour de blessure, comment vous êtes-vous senti sur le terrain ?

C’est vrai que c’est la première fois que je joue un peu plus d’une heure en match officiel, depuis cette méchante blessure contractée au genou lors de la CAN 2010, en Angola. J’ai ressenti de bonnes sensations. Il y avait du rythme dans ce match face à une bonne équipe de Boulogne, et je crois avoir bien rempli ma mission pendant ces 60 minutes passées sur le terrain. De bon augure pour l’avenir.

Vous avez été remplacé à la 65’, pouvez-nous dire pourquoi ?

Ce changement était prévu bien avant avec le coach. On avait convenu que je jouerai 60 minutes, et j’ai fait mieux puisque j’ai pu résister un peu plus que le temps de jeu. Il fallait bien que je commence à jouer d’entrée et me donner à fond pour bien me situer et, Dieu merci, j’ai bien tenu le coup même si s’était un peu dur physiquement.

Revenons à votre club. Ce nul concédé face à Boulogne ne vous porte pas préjudice, vous garder toujours la première place…

Effectivement, on est toujours leader du classement. Finalement, on s’en est bien sortis. Je veux dire qu’on aurait pu perdre devant une équipe décidée à défendre son avance acquise en début de rencontre. C’est le genre de résultat nul bénéfique.

Vous revenez bien à la compétition, doit-on comprendre que Bezzaz est décidé à retrouver la sélection ?

C’est mon objectif. Je ferai tout pour convaincre le coach Benchikha. Je sais que si je revenais à mon meilleur niveau, il ne me léserait pas. J’ai hâte de rendosser le maillot des Verts.

D’aucuns pensent que depuis que vous n’êtes plus sur le côté gauche, le rendement de Belhadj a baissé, est-ce votre avis ?

C’est vrai, je m’entendais parfaitement bien avec Nadir Belhadj. Je savais que c’était un joueur très offensif qui aime monter, donc je revenais toujours pour assurer sa couverture. Je déployais beaucoup d’efforts mais ça marchait bien entre nous. Cela dit, il ne faut pas le juger sur sa dernière prestation, il semblait, à l’instar de tous ses camarades, étouffé par les conditions climatiques. C’est pour dire qu’il reste un joueur de qualité.

On concède trois points de retard sur le Maroc, croyez-vous toujours à la qualification de l’Algérie à la CAN 2012 ?

Oui, bien sûr. Ce n’est pas le moment de lâcher prise, il reste 12 points en jeu donc tout reste possible.