La Coupe d’Afrique des Nations, en janvier 2010, Yassine Bezzaz se blesse au genou droit. Le diagnostic est sans appel : rupture du ligament croisé. Cette blessure l’empêchera de disputer la Coupe du Monde avec l’Algérie alors que les Fennecs avaient obtenu cette qualification qui les fuyait depuis 1986. Depuis, le milieu de terrain travaille sans relâche pour retrouver son meilleur niveau.
Un an après cette blessure, Yassine Bezzaz n’est plus très loin de son objectif. Encore deux ou trois matchs et le Troyen devrait pouvoir faire montre de tout son talent et peser de tout son poids sur le jeu de l’Estac.
Nous sommes le 5 janvier. Après quelques jours d’entraînement, quelles sont vos sensations ? Comment vous sentez-vous ?
Je me sens très bien. La première partie de saison a été difficile physiquement et au niveau des sensations sur le terrain. Mais j’ai progressé, je me sens prêt pour la seconde partie de saison. J’espère vraiment apporter ce que le coach, mes coéquipiers et le public attendent de moi. Je veux vraiment aider le club à réaliser une meilleure seconde partie de saison.
A quand Yassine Bezzaz à 100% ?
J’ai été éloigné des terrains pendant six mois. Je pense être prêt pour la mi-janvier. Je suis actuellement à 80%. Il me manque encore du rythme pour tenir les 90 minutes. Je serai au maximum de mon potentiel dans trois ou quatre matchs. L’essentiel est de jouer en compétition et de gagner en efficacité.
Comment avez-vous géré la trêve ?
Juste avant les vacances, j’ai eu un souci au mollet. Dès que j’ai pu, j’ai fait pas mal de footing. Et maintenant je me sens prêt.
Revenons à la compétition, notamment aux deux face-à-face attendus courant janvier face à Metz …
Les deux matchs seront différents. Le premier, c’est la Coupe de France. C’est une rencontre qui peut aller jusqu’à 120 minutes ou aux penalties. Ce stage doit nous servir et nous avons tout fait pour être prêt le 8 janvier pour ce match. Nous ne pensons, pour le moment, qu’à ce match de coupe. D’autant plus que si nous gagnons ces 32es de finale chez eux, nous prendrons un ascendant psychologique sur Metz que nous devons rencontrer en championnat trois semaines plus tard. C’est important.
Par rapport à la période plus laborieuse de la fin d’année, le groupe se sent-il prêt à rebondir ?
Nous ne nous affolons pas. Nous sommes préparés à jouer le maintien. Nous savions que ça allait être difficile. Le groupe est solidaire et nous connaissons nos moyens et nos qualités.
Pour cela le stage est important. L’ambiance est bonne et tous les joueurs sont soudés. J’espère que cela donnera ses fruits rapidement. Pour la confiance, c’est essentiel. Nous devons vraiment atteindre l’objectif du club et nous avons six mois pour le faire.
