Le premier secrétaire national du Front des Forces socialistes (FFS), Ahmed Bettatache, a assuré, samedi à Bejaia, que son parti ne connait aucune crise, affirmant que les sorties de rang de quelques militants, n’est qu’une « agitation de mauvais aloi », orchestrée, à « des fins de déstabilisation dans la perspective des prochaines élections ».
« Il n y a aucune saignée. Le parti se porte très bien », s’est-t-il exclamé devant les membres du conseil fédéral de Bejaia, réunis expressément pour le renouvellement de la structure, laissée vacante par une démission collective, en début du mois de la quasi-totalité de sa composante.
« Il y a des camarades qui sont sortis des rangs. Je le regrette. C’est toujours une perte pour le parti. Mais dix de partis, 100 de retrouvés », a-t-il expliqué, attribuant cette vague de protestation à « une manœuvre politique », visant à « éloigner le parti de sa feuille de route et sa distraction des enjeux qui se profilent à l’horizon ».
Sans désigner « les auteurs » ou « les officines » à l’origine de cette « cabale », M. Bettatache, la motive, par le fait que « le parti dérange par ses principes, ses valeurs et son idéal ainsi que par son objectif de réaliser le consensus national », relevant que, « l’urgence au demeurant n’est pas dans la prétendue crise du FFS, mais réside dans l’après 17 avril ».
Dans ce cadre M. Bettatache s’en remet à la réunion du prochain conseil national du FFS pour trancher la question de la participation ou pas du parti à la prochaine élection présidentielle.