Le jeune ex-milieu de terrain de l’O Lyonnais, actuellement au FC Nantes, Omar Benzerga, nous ouvre son cœur pour parler de la sélection algérienne, il fait partie de la liste des Olympiques d’Aït Djoudi. Benzerga ne joue pas ces derniers temps avec son club à cause d’une blessure.
– Comment va votre état de santé, parce qu’on sait que vous ne jouez pas à cause d’une blessure ?
– Je ressens des douleurs et cela dure depuis un moment quand même, ce qui m’a affecté psychologiquement, j’ai du mal à supporter cela. Mais bon, je garde un grand espoir pour revenir en force. Disons que c’est presque fini pour cette première partie du championnat, j’espère qu’à partir du mois de janvier la situation va changer et je retrouverai la joie de jouer.
– De quoi souffrez-vous exactement ?
– Plus exactement, je souffre d’une déchirure des ischio-jambiers et, dernièrement, d’une entorse à la cheville, donc ce n’est pas vraiment la joie.
– Vous ne vous entraînez pas alors ?
– Comme je vous l’ai dit, j’essaye de faire les deux en même temps, ça m’arrive de m’entraîner et de poursuivre les soins en même temps. Comme on dit dans le jargon footballistique, je poursuis toujours un programme spécifique avec un contrôle de l’évolution de la situation.
– Avec votre club, le FC Nantes, ça se passe comment ?
– Plus ou moins bien. Evidemment, ils ne sont pas tout à fait d’accord avec le fait que je sois blessé et c’est pareil pour moi. On est pratiquement dans une situation qui n’arrange ni mon club, qui ne peut pas compter sur moi, ni moi qui ne peut pas donner ce qu’on attend de moi.
– Vous reprenez quand ?
– Je ne sais pas exactement. Actuellement, j’essaye de reprendre petit à petit. J’essaye de surpasser la douleur, mais ce n’est pas aussi évident.
– Parlez-nous un peu de votre convocation en équipe nationale algérienne olympique ?
– Mes ambitions sont fortes. Faire partie de la sélection algérienne, je suis plus que satisfait d’en faire partie, car l’équipe olympique reste tout de même une sélection nationale pour moi et ce sera peut-être l’occasion pour franchir la porte de la sélection A.
– Pour en arriver là, il faut un sacrifice particulier, n’est-ce pas ?
– Exactement, l’important est de mériter sa place en équipe nationale. Pour l’instant, je suis sélectionné avec les olympiques, mais cela oblige de travailler dur pour mériter ce statut. Cela passe par de belles prestations avec mon club, il faut une présence permanente en championnat, gagner le maximum de temps de jeu et, surtout, améliorer son niveau.
– On vous sent ambitieux pour une place avec la sélection A ?
– Oui, je ne vous le cache pas, j’attends avec impatience la convocation de Benchikha. Je sais très bien que cela ne se fait pas du jour au lendemain. Comme je viens de vous le dire, il faut travailler dur et mériter cette confiance, je dois prouver que ce soit avec mon club, le FC Nantes, ou alors lors de mes prestations avec la sélection olympique.
– Supposons que votre choix entre la sélection de France et celle de l’Algérie soit d’actualité ?
– Non pas du tout, je suis Algérien à 100%, j’ai opté pour l’Algérie. c’est vrai qu’avant, j’ai joué pour la France dans les jeunes catégories, mais là, j’ai opté plus pour mon pays et surtout pour la sélection qui s’intéresse le plus à moi. Même sur le plan administratif, il n’y a aucun souci, j’ai tout réglé avec la Fédération algérienne de football, je n’ai aucun problème. J’étais en équipe de France pendant 3 ans, après, on n’a plus cherché après moi. Donc, le choix était facile.
– Vous êtes en contact permanent avec le sélectionneur algérien ?
– Non, pas tout à fait en permanence, mais comme vous le dites, je parle souvent avec le coach Aït Djoudi, qui demande de mes nouvelles, pour connaître ma situation ; comme on dit, faire le point ou alors pour m’annoncer qu’il me convoque pour tel ou tel événement.
– Justement, vous étiez convoqué pour le stage de Tunisie du mois de novembre dernier, mais vous n’étiez pas présent…
– Oui, c’était prévu que je sois avec le groupe lors de ce stage de Tunisie, mais je ne pouvais pas y être pour la simple raison que je n’étais pas tout à fait apte à prendre part aux entraînements et aux rencontres. J’étais malade à cette période. D’ailleurs, j’en ai parlé avec Aït Djoudi, je lui ai fait part de mon état de santé, c’est pour cela que je ne me suis pas déplacé en Tunisie.
– Se qualifier aux Jeux Olympiques est également une motivation particulière, n’est-ce pas ?
– Evidemment, arriver à se qualifier aux Jeux Olympiques et jouer la phase finale restent une chose plus que fabuleuse. Maintenant, pour y arriver, il faut travailler et cravacher dur pour décrocher cette qualification. Tout d’abord, il nous faut des automatismes au sein du groupe, pour être à la hauteur une fois sur le terrain, il faut penser aux objectifs qui nous attendent et se donner au maximum.
