Benzaim estime qu’il faut poursuive en justice tous les manifestants

Benzaim estime qu’il faut poursuive en justice tous les manifestants

Après avoir versé son venin sur la Kabylie, et après avoir critiqué de nombreuses figures politiques telles que Tabbou et Zoubida Assoul,  Abdelouahab Benzaim sénateur qui siège à l’actuel Conseil de la Nation, est revenu une nouvelle fois avec de nouvelles déclarations, s’attaquant cette fois aux manifestants du Hirak,  accusant ces derniers de vouloir semer le Chaos et affaiblir les institutions de Sécurité du pays.

Malgré de nombreuses arrestations et parfois de la répression et face à la surdité du pouvoir, le Hirak persiste et signe, toujours au nom du principe de Silmiya (Paix), qui constitue son modus operandi. Néanmoins, ce pacifisme n’est apparemment pas suffisant aux yeux du sénateur, Abdelouahab Benzaim, qui tente de remettre en cause les objectifs des manifestations hebdomadaires.

En effet, dans une publication sur son compte Facebook, Abdelouahab Benzaim, a déclaré : « Quand est-ce que le chaos de la rue s’arrête-t-il ? Les tentatives d’affaiblir les institutions de sécurité et d’apparaître dans la robe de la victime par certaines parties, intrus, suspects, aventuriers, bénéficiaires, et même ceux dont les salaires sont payés quotidiennement et mensuellement, n’ont vraiment pas abouti ».

Avant d’ajouter, « Ce sont des tentatives misérables et ratées et  leurs propriétaires sont bien connus, ils n’ont pas réussi à attirer les institutions de sécurité dans le chaos ! Malgré tout ce qu’ils ont fait, ils ont lamentablement échoué et les institutions ont continué à travailler comme l’exige la loi et la Constitution ».

Benzaim appelle à l’application de la loi

L’ex-élu du FLN est allé plus loin, en renouvelant sa demande au gouvernement d’imposer la loi a ceux qu’il considère comme étant des « « agresseurs » et à tous ceux qui participent à des rassemblements et des marches non autorisées, et illégales.

« Tous ceux qui y participent devraient assumer la responsabilité légale de leurs actions, le droit de manifester est garanti par la Constitution, mais il doit être organisé et légal, et l’État doit connaitre les organisateurs, ses objectifs et son nombre afin de l’encadrer », a-t-il ajouté.

Selon lui, » les complots se sont multipliés pour pénétrer ces marches (non autorisées), et les organisateurs et les défenseurs doivent assumer la responsabilité de chaque erreur ou infiltration d’éléments suspects dont le but est de saper la stabilité du pays et de faire des victimes ».

Avant de conclure en s’adressant à ceux qui appellent à une période de transition, et aux protestataires   « à vous rêveurs de période de transition ; même si vous restez mille ans (1000 ans) pendant que vous êtes dans la rue, l’État ne sera soumis à personne ».