Benzaïm : Air Algérie est “devenue une entreprise privée du PDG”

Benzaïm : Air Algérie est “devenue une entreprise privée du PDG”

Air Algérie est sous les feux des critiques depuis très longtemps, et la fermeture des frontières n’a pas arrangé les choses. Outre les voyageurs, la compagnie aérienne nationale a été vivement critiquée aujourd’hui par le sénateur Abdelouhab Benzaïm. Ce derniers s’est directement attaqué au PDG de la compagnie aérienne, l’accusant clairement de vouloir « privatiser » Air Algérie.

Sur sa page Facebook, les posts dans lesquels il attaque le PDG d’Air Algérie se succèdent. Le sénateur Abdelouhab Benzaïm semble avoir une dent contre Amine Mesraoua, le PDG par intérim de la compagnie aérienne nationale. « Air Algérie a-t-elle été privatisée ? La question est adressée aux responsables« , lâche ironiquement le député, aujourd’hui, le 21 aout 2021, sur les réseaux sociaux.

Manque de transparence, mauvaise gestion : ou va Air Algérie ?

Benzaïm n’y va pas de main morte, il déclare clairement que « des centaines de bureaux, des milliers d’employés, des milliards de salaires en dinar et en devises » ont été consacrés par l’état à Air Algérie, « et le résultat est une perte financière énorme ».

Le député s’attaque ensuite directement au PDG par intérim d’Air Algérie, Amine Mesraoua. « même les réservations en pleine pandémie sont réservées au PDG par intérim. C’est lui qui décide qui rentre et qui sort ! ». Le sénateur lâche ses quatre vérités : « Aucun voyageur… ne peut réserver un siège quel qu’en soit le prix et les circonstances, sauf s’il fait partie du sérail du PDG… ».

On dirait que Benzaïm veut signer l’arret de mort de la compagnie aérienne nationale, ou du moins de l’ère de son PDG par Intérim actuel. « C’est la fin du service public dans cette compagnie. Elle est devenue une entreprise privée du DG par intérim », lâche Benzaïm, qui ajoute que « même certains ministres et responsables ne peuvent pas réserver des places pour qui que ce soit. Où est la transparence ? Où est le service public ? Où est le contrôle du gouvernement sur l’entreprise ? Jusqu’à quand cette situation va-t-elle perdurer ? »