Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a affirmé, mercredi à Chlef, que la solution dans la démocratie « réside dans le vote et l’élection présidentielle » du 18 avril prochain.
Animant une rencontre à la Maison de la culture du chef-lieu de wilaya, M. Benyounes a mis l’accent sur l’écoute des jeunes. « Nous écoutons les jeunes, mais la solution dans la démocratie réside dans le scrutin car, si nous ne voterions pas le 18 avril prochain, nous tomberons dans l’illégalité », a-t-il souligné.
A ce propos, le président du MPA a rappelé la position « claire » de son parti depuis le début. Il a estimé que « nul ne peut obliger un citoyen algérien à se présenter à une quelconque élection et personne ne peut empêcher un citoyen algérien de présenter sa candidature à l’élection présidentielle à l’exception du Conseil constitutionnel ».
« Le Conseil constitutionnel est la seule institution ayant la compétence de trancher sur la validité des candidatures », a-t-il souligné, tout en mettant insistant sur « la nécessité de respecter les institutions et la loi et de ne pas douter de leurs compétences et de leur légitimité ».
Par ailleurs, le président du MPA a dressé le bilan des deux décennies de réalisations initiées par le Président Abdelaziz Bouteflika, comme il a évoqué le projet politique qu’il a proposé dans son programme électoral.
« Le plus important acquis pour l’Algérie a été le retour de la paix et la réconciliation nationale, initiés par le Président Bouteflika. Cet acquis a permis à l’Algérie de passer du stade de pays le plus instable de la région à celui de pays dans lequel règnent paix et sécurité », a-t-il affirmé.
Amara Benyounes a également cité la promotion du rôle de la femme algérienne dans les domaines économiques et politiques, la promotion de tamazight en tant que langue nationale et officielle, ainsi que la préservation du caractère social de l’Etat algérien en dépit de la chute drastique des cours des hydrocarbures.
Concernant la proposition d’une conférence nationale contenue dans la lettre de candidature du Président sortant, M. Benyounes a estimé que celle-ci « est une nécessité historique pour parachever les réformes politiques et mettre sur pied un nouveau projet économique », dans le cadre d’une entente nationale et avec la participation de la classe politique et de la société civile.
« Tous les sujets seront posés et débattus lors de cette conférence, y compris une révision profonde de la Constitution à l’exception de ses dispositions concernant l’identité nationale, ses composantes et le caractère démocratique et républicain de l’Etat algérien », a-t-il précisé.
Par ailleurs, Amara Benyounes a estimé que le citoyen algérien a le droit fondamental de formuler ses idées et ses projets. « Il est également de notre droit d’exprimer nos idées et de soutenir notre candidat à la prochaine élection présidentielle », a-t-il ajouté.
Enfin, le président du MPA a salué les forces de sécurité pour leur comportement responsable à l’égard des citoyens qui ont pacifiquement manifesté dans les rues.