Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA) Amara Benyounès a critiqué hier à Mohammadia, dans la wilaya de Mascara (Ouest), les partisans du boycott de la prochaine élection présidentielle, estimant que cela «est un danger pour l’Algérie».
«Les partisans du boycott de la prochaine présidentielle mettent en danger le pays en appelant à sortir dans la rue pour exprimer leurs opinions politiques et les imposer aux citoyens», a-t-il relevé au cours d’un meeting électoral animé avec le président du TAJ, Amar Ghoul, dans le cadre de la campagne électorale au profit du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika.
Benyounès considère que ces partisans du boycott «feignent d’ignorer les expériences vécues par certains pays frères ou encore la décennie noire qu’a connue le pays dans les années 1990», rappelant que «cette étape difficile a été dépassée grâce aux sacrifices des résistants, des éléments de l’ANP et de la garde communale».
Le 17 avril prochain, il a rappelé aux citoyens qu’ils doivent «se mobiliser et se rendre en force aux urnes pour appuyer davantage la candidature de M. Bouteflika», car «une participation massive au scrutin sera une cinglante réponse à ceux qui veulent ébranler l’Algérie».
De son côté, le président du Tajamoua Amel El-Jazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a considéré que «les attaques et les rumeurs visant le candidat Bouteflika cesseront le 17 avril prochain, après l’annonce des résultats du scrutin», ajoutant que les détracteurs «ne font que ternir et noircir l’image de l’Algérie».
R. N.
