Bentaleb : «Flatté par l’intérêt de l’Algérie et la France, mais en ce moment, je me

Bentaleb : «Flatté par l’intérêt de l’Algérie et la France, mais en ce moment, je me

Longtemps resté discret dans les médias, le milieu de terrain franco-algérien de Tottenham, Nabil Bentaleb, qui n’arrête pas de faire parler de lui depuis quelques semaines, que ce soit en Algérie ou bien en France, grâce à ses belles prestations avec le club londonien, s’est enfin exprimé, avant-hier soir, lors de l’émission de la chaîne cryptée française, Canal +, «L’Equipe du Dimanche», en l’occurrence.

Evidemment, et comme il fallait s’y attendre, le jeune joueur de 19 ans, courtisé actuellement par la sélection nationale, ainsi que l’Equipe de France Espoir, n’a pas exprimé publiquement son choix de sélection, préférant temporiser encore et apporter davantage de mystère à sa décision, quoique, selon nos informations, ses proches fassent en sorte de le convaincre d’opter pour le pays de ses origines. Bentaleb dit surtout vouloir se consacrer à son club, avant de se consacrer à sa carrière internationale.



«Je suis flatté par cet intérêt de l’Algérie et de la France, mais en ce moment, je me concentre plus sur mon club et sur mes prestations avec Tottenham. On verra par la suite et où tout cela va nous mener», s’est-il exprimé.

«Lille a cassé mes rêves et là je savoure ma revanche»

Originaire du Nord de la France, plus précisément du quartier de Wazemmes à Lille, Nabil Bentaleb a tout naturellement postulé pour intégrer le centre de formation du club de la ville, le LOSC. Seulement, le joueur a été vite rembarré, puisque les formateurs de l’époque n’avaient pas bien jugé son talent et l’ont donc prier d’aller voir ailleurs. Désormais joueur professionnel dans l’un des plus grands clubs d’Angleterre et dans l’un des championnats les plus relevés du monde, Bentaleb dit savourer sa revanche : «A 14 ans, tu commences à rêver d’être un joueur professionnel et, d’un coup, le LOSC qui casse mes rêves. C’était dur, j’ai traversé des moments difficiles à cette époque. Là maintenant, c’est une petite revanche que j’ai prise et j’en suis fier.»

«L’avantage que j’ai sur mes coéquipiers, c’est que Sherwood me connaît très bien»

Nabil Bentaleb a évoqué ses premiers débuts en professionnel sous le maillot des Spurs, lui qui, avant ce 22 décembre, n’était qu’un simple joueur inconnu du grand public. Un début chez les A qu’il n’attendait pas forcément. «J’étais en train de m’échauffer (NDLR : à l’occasion de son premier match sur la pelouse de Southampton, le 22 décembre dernier) et je ne pensais pas que j’allais entrer. D’un coup, j’entends mon prénom et le coach qui me fait signe de venir, afin que j’entre en jeu. J’ai un avantage sur les autres joueurs de l’équipe, c’est que l’année dernière, j’étais avec Sherwood (l’actuel coach de Tottenham). Il est vraiment bien et je sais ce qu’il veut des joueurs. Il me connaît très bien…»

Des CV envoyés à tous les clubs de L1 et tous refusés !

Pour devenir un joueur professionnel, il suffit parfois d’un peu de chance, d’un coup de pouce, mais surtout de beaucoup d’abnégation et de courage. C’est le cas de Nabil Bentaleb, qui, au cours du reportage que lui a donc réalisé «l’Equipe du Dimanche», a révélé qu’après sa non-admission au centre de formation de Lille, et quelques années passées dans quelques petits clubs, il avait envoyé son CV à tous les clubs de Ligue 1 française, sans réponse favorable au bout. Après donc une expérience en Belgique, à Mouscron et un détour à Dunkerque, le jeune prodige est parti faire des tests à Birmingham en 2011, avant d’en faire d’autres par la suite à Tottenham, où il sera finalement retenu avec l’équipe des U21. Une jeune carrière avec plein de rebondissements, mais une finalité heureuse, en attendant son épanouissement dans le haut niveau.